Portrait

L’entrepreneur-informaticien par passion

Il a les traits juvéniles des entrepreneurs de l’informatique. A 27 ans, ce manager cherche à lancer les Microsoft de demain, et prospecte dans l’entrepreunariat à l’échelle de l’Afrique. Il est informaticien autodidacte, mais manager formé aux Etats-Unis. 

P

our le commun des mortels, la réussite est une question de chance! Mais dans la réalité, c’est avant tout 99% de transpiration et 1% d’inspiration. Pour Saad Kemmou, la vie a été une succession de challenges qu’il a fallu relever. On pourrait l’imaginer issu d’un ghetto de riches, mais la réalité est toute autre. Il n’est pas moins vrai que les gens sont cruels dans toutes les strates de la société. 

Né en 1986, à Casablanca, il est l’aîné des trois enfants d’un entrepreneur du BTP et d’une commerçante. Il passe sa jeunesse dans
la capitale économique du pays, à un moment qui correspond à la fin du règne de feu Hassan II. Les années de plomb ne sont plus qu’un souvenir, mais on murmure sur les évènements de l’histoire récente en petits comités, dans des cercles intellectuels ou intellectualisants. La presse se libère peu à peu et en “ose” plus que dans la deuxième décennie des années 2000. Mais le système est verrouillé et l’ordre règne partout. Le jeune Saad est scolarisé dans le système anglo-saxon, à l’Ecole Américaine, où  il accomplira tout son cursus primaire et secondaire. C’est un enfant calme et studieux, porté sur la lecture, et les jeux vidéos. C’est déjà un représentant de la génération internet et il s’adonne à son hobby autant à l’école qu’au Club Amical Français de Casablanca qu’il fréquente. A l’époque, posséder un ordinateur est un luxe, mais il compte parmi les “happy few” et il s’initie à la programmation. Comme beaucoup de ses camarades “branchés”, il pratique les jeux vidéos. 

Le portrait complèt est disponible dans le Challenge #422, actuellement chez votre marchand de journaux
 

 
Article précédent

#422

Article suivant

Samsung se concentre sur les segments hors TV et mobile