Auto

Athlète des beaux quartiers

Le Mini Countryman reçoit quelques modifications ciblées en matière de design et notamment une optimisation de ses caractéristiques en matière de consommation et d’émissions.

Essai- Mini Countryman.  Le Countryman vient de bénéficier de quelques retouches esthétiques et techniques. Elles lui permettent de poursuivre tambour battant sa toute jeune carrière. D.N.E.S à Copenhague David Jérémie

Une Mini haute sur pattes disposant de quatre-portes, de cinq places assises et à même d’arpenter les pistes sablonneuses et rocailleuses, le pari de séduire la clientèle avec un tel engin n’était pas vraiment gagné. Et pourtant, le succès fut au rendez-vous, le Countryman s’étant écoulé de par le monde à plus de 350.000 exemplaires. Il faut dire que l’une des clés du succès de Mini, c’est de disposer d’une pléthore de carrosserie allant de la traditionnelle petite trois-portes en passant par le coupé, le cabriolet, le roadster, le Clubman, le Clubvan, le Paceman… sans parler des séries spéciales et sportives. Ainsi, le mondial de l’Automobile de Paris début octobre prochain sera l’occasion de découvrir une énième Mini cinq-portes. De quoi permettre à  la marque de tisser sa toile dans bien des segments automobiles et, évidemment, d’en récolter d’avantageux bénéfices.  

Il le valait bien 

On ne change pas une formule qui gagne, en tout cas pas complètement. Le staff de la marque anglo-germanique s’est échiné à insuffler par petites doses quelques nouveautés au Countryman. Cela se remarque de l’extérieur avec la grille de calandre dont le style évolue sensiblement. Par ailleurs, de nouvelles roues en alliage léger de poids réduit, des antibrouillards alimentés par LEDs sont désormais optionnels. Histoire de renforcer sa silhouette de baroudeur, des tôles de protection pour la jupe avant et le bouclier arrière ainsi que pour les bas de caisse sont désormais disponibles selon les versions. Enfin, de nouvelles teintes de carrosserie (Jungle Green, Midnight Grey ainsi que Star Light Blue) font également leur apparition au catalogue. Pour ce qui est de l’intérieur, peu d’évolutions sont à signaler ; faut-il souligner que l’habitacle de la première mouture était exempte de reproches. Côté habitabilité, cinq personnes peuvent prendre place dans ce tout chemin, les occupants à l’arrière bénéficiant de la banquette coulissante sur 13 centimètres dans le sens de la longueur.   

Peu de changements sous le capot

Côté moteurs, pas de changements significatifs à signaler, si ce n’est une mise en conformité avec les nouvelles normes, notamment en termes d’émissions polluantes (essence et diesel) et un moteur (celui de la Cooper S) qui grappille un peu plus de puissance, délivrant désormais 190 chevaux. Sa sonorité est plutôt agréable s’autorisant quelques petites explosions, notamment en mode Sport. Bien amorti, le Countryman se montre à l’aise en toute condition, se joue des routes sinueuses avec une certaine maestria. Faut-il préciser que ses quatre roues motrices lui assurent une adhérence impressionnante. Une nouveauté qui fera sous peu son apparition dans le Royaume.  

 
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