Immobilier

Bouygues innove au Maroc

Une première au Maroc : un projet immobilier certifié HQE niveau excellent. Il s’agit du complexe résidentiel «Les Faubourgs d’Anfa», à Casablanca, produit par Bouygues Immobilier Maroc, et dont les travaux ont été officiellement lancés ce jeudi 29 octobre.

 

C’est dans une ambiance conviviale que Bouygues Immobilier Maroc s’est vu décerner par Cerway, le jeudi 29 octobre, la certification internationale Haute Qualité Environnementale (HQE) niveau excellent. Cette certification, nous explique Olivier Durix, Directeur Général de Bouygues Immobilier Maroc, «atteste de manière objective et crédible des bonnes pratiques environnementale en matière de construction et d’exploitation durable des bâtiments, mais aussi la réalisation d’un aménagement durable de haute qualité».

La présentation et la remise de la certification n’auront duré que quelques minutes. Mais pour sortir de l’abstrait, une visite dans l’atelier du projet nous a été proposée. Il s’agit, en effet, du premier atelier de l’immobilier au Maroc, insiste notre guide Karam Chetioui, conseiller commercial. Ainsi, y sont exposés des matériaux, affirme-t-il, de qualité et des dispositifs techniques exclusifs en termes d’économie d’énergie et d’isolation acoustique et thermique.

Plusieurs minutes durant, tout en faisant des démonstrations, le conseiller commercial a développé un discours plein d’enseignements. En gros, nous explique-t-il, l’acquéreur peut percevoir de lui-même la conformité aux plus hauts standards internationaux des conceptions Bouygues Immobilier. On propose, en effet, dans cet atelier, des tests de sons, d’économie d’énergie, etc…

Tout cela est bien beau mais y aurait-il un risque de voir les prix de vente impactés ? Faux, répond Olivier Durix. Et son collège de poursuivre : «nous vendons au même prix que les autres. Seule différence, la marge!». Il explique par ailleurs que le promoteur se contente d’une marge estimée à 12% maximum, contrairement aux autres opérateurs dont les marges se situent, dit-il, aux alentours de 25% à 30%. En gros, confie-t-il, «nos prix sont conformes au marché et nous misons sur la qualité de construction».

La commercialisation est en route

Olivier Durix se dit surpris du succès qu’a rencontré le projet. Pour rappel, ce programme mixte de 3 tranches comprend des espaces résidentiels de haut standing, bureaux et commerces. Pour les deux premières tranches, elles sont commercialisées avec des niveaux très satisfaisants. Concrètement, on parle de 70% pour la première et de 40 pour la deuxième.

La troisième tranche sera mise en commercialisation début 2016, alors que les travaux devraient démarrer en début d’année. Cette troisième tranche aura une conception architecturale futuriste, tel que demandé par l’Agence d’Urbanisation et de Développement d’Anfa (AUDA), explique avec fierté Karam Chetioui. Le promoteur travaille actuellement sur le lancement des plans. Cette troisième tranche comprendra deux bâtiments, soit une centaine de logements.

 
Article précédent

Le ministère de la Communication lance une gamme de e-services

Article suivant

La Samir boucle 3 mois de suspension de la cotation