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Des acteurs institutionnels engagés

La réussite de la valorisation du potentiel agricole marocain et l’appui à la commercialisation des produits des coopératives agricoles, bénéficient d’acteurs institutionnels de proximité engagés.

A commencer par l’EACCE qui est devenu, au fil des années, un pilier pour la promotion des exportations marocaines et joue une rôle central dans la coordination des exportations afin d’assurer leur bon déroulement. L’Etablissement Autonome de Contrôle et de Coordination des Exportations (EACCE), est le premier partenaire des producteurs-exportateurs du royaume. L’organisation, dirigée depuis peu par Abir Lemseffer, ex-chef de cabinet au ministère de l’Agriculture organise la participation marocaine aux salons internationaux en plus de nouer des partenariats de qualité avec des organismes internationaux. Aussi et parce que la réussite du PMV est tributaire, entre autres, de la capacité de mobilisation du foncier à faire valoir auprès des investisseurs, l’ADA a été érigée en un véritable moteur capable de mettre en œuvre l’opération de partenariat autour des terres agricoles du domaine privé de l’Etat. En plus de guichet unique pour les investisseurs, l’Agence pour le développement agricole s’avère un véritable VRP via la présentation des opportunités d’investissement dans le secteur agricole au niveau des manifestations nationales et internationales. Elle œuvre également à la promotion des produits du terroir marocains. Une autre agence dédiée veille au grain. L’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) prend son rôle très au sérieux et ne joue aucunement avec la qualité des produits alimentaires mis en circulation sur le marché. Le Maroc de par sa situation géographique, la montée en puissance des échanges commerciaux et l’ouverture du marché marocain aux produits des pays partenaires, n’est pas à l’abri des menaces qui pèsent de plus en plus sur son voisinage. Une priorité de la stratégie de développement de l’agriculture marocaine est la raison d’être des nouvelles postures proactives de l’ONSSA, qui compte se pencher sur la mise en place d’un dispositif d’évaluation du risque sanitaire et phytosanitaire visant à identifier et caractériser les dangers et évaluer l’exposition des consommateurs, des animaux et des végétaux à ces dangers.

Le Conseil agricole bénéficie d’un soin tout particulier au sein du Plan Maroc Vert, avec une agence dédiée. Créé en 2013, le principal rôle de l’Office National du Conseil Agricole, est  l’accompagnement des agriculteurs en termes d’information, d’encadrement et d’appui pour relever le défi du développement d’une agriculture durable au Maroc. Le rôle de l’ONCA se situe également, au niveau du soutien des actions de développement agricole pour les projets de l’agriculture solidaire, la collecte des données relatives au secteur agricole, ainsi que les actions afférentes aux intrants. L’office a également un rôle d’interface avec la formation et la recherche, en diffusant auprès des agriculteurs les résultats de recherches appliquées. Son dernier rôle, est l’accompagnement des organisations professionnelles.

 
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