Energie renouvelable

Éolien : le Maroc toujours derrière l’Afrique du Sud

Le Maroc confirme son leadership africain en énergie éolienne et plus globalement en ENR (énergies renouvelables).

En effet, à l’issue de l’année qui s’achève, notre pays confirme son deuxième rang en Afrique en termes de capacité électrique installée à base d’énergie éolienne avec, en prime, le dépassement pour la première fois de la barre de 1000 MW. Mais si le Maroc creuse l’écart avec l’Égypte dont la puissance installée est en stagnation depuis 2015, c’est plutôt l’inverse qui se produit avec l’Afrique du Sud qui a augmenté ses capacités de plus de 50% au cours de la même période pour les hisser à 1582 MW grâce notamment à une année 2016 assez prolifiques en livraison de fermes éoliennes (plus de 400 MW).

Éolien

Il faut dire les nouvelles éoliennes entrées en service au Maroc de début 2016 à fin 2017 n’ont apporté, en capacités additionnelles, « que » quelques 215 MW. Il s’agit, d’une part, de l’extension de capacité de 95 MW opérée en 2016 par Energie Eolienne du Maroc (filiale de Nareva Holding) sur son parc éolien d’Akhfennir (dans la région de Tarfaya) et, d’autre part, du lancement opérationnel il y a quelques semaines dans la région de Tanger du nouveau parc Khalladi de 120 MW qui est exploité par Acwa Power Khalladi (entité détenue à 75% par le saoudien Acwa Power qui développe par ailleurs plusieurs fermes solaires au Maroc en partenariat avec MASEN).

Toutefois, avec pas moins de 1200 MW en chantier, le Maroc est le pays africain qui compte le plus de projets éoliens en cours de construction. Le plus important d’entre eux est celui en cours d’exécution par le consortium Nareva Holding, Siemens Wind Power et Enel Green Power et qui porte sur un total de 850 MW réparti entre Laâyoune (300 MW), Essaouira (200 MW), Midelt (150 MW), Tanger (100 MW) et Boujdour (100 MW). La mise en service progressive, entre 2018 et 2020, de ces cinq fermes éoliennes ainsi que d’autres projets plus ou moins de taille importante (comme celui du français EDF à Taza pour une capacité de 150 MW) pourrait potentiellement propulser le Maroc à la première marche du podium africain d’ici deux à trois ans.

 
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