Les chiffres sur les recettes et des dépenses de l’Etat à fin décembre 20 15 ont enregistré  un équilibre presque total entre les recettes et les dépenses ordinaires. Les recettes  ont atteint  un montant  de 207,462 milliards de DH contre des dépenses ayant atteint 207, 467 milliards de DH, soit un petit déficit ordinaire de 5 millions de DH.

Cette performance est le résultat d’une augmentation des recettes fiscales  de 4% avec un montant de 183,462 milliards de DH contre 176,158  milliards de DH. Cette évolution est portée principalement par les impôts directs et notamment  l’impôt sur le revenu avec + 8,4 %, la TVA à l’intérieur + 9,3% et les droits de l’enregistrement et du timbre avec + 7%.

Les recettes au titre de l’IR ont atteint 36,8 milliards de DH contre  34 milliards de DH une année auparavant. Les recettes non fiscales ont connu un recul significatif (-5,4%). Les privatisations n’ont rapporté que 43 millions de DH,  soit deux milliards de DH de moins qu’en 2014. Quant aux dépenses du personnel, elles n’ont pas atteint les montants prévus par la loi de finances 2015. Seuls 102 ,6 milliards de DH ont été dépensés contre les  105,5 milliards de DH votés par le Parlement. 

Par ailleurs, la compensation a enregistré un recul au niveau des dépenses  par rapport aux prévisions budgétaires soit un montant réalisé de  20,9 milliard de DH contre 31,8 milliards de DH. Il faut dire que la chute des prix des produits pétroliers n’est pas étrangère par rapport à la dimunition des charges de la compensation de – 43%.