Climat

Hakima El Haite à Washington : Les océans au cœur de l’agenda de la COP22

Les océans sont le cœur de notre planète. A l’image de notre cœur qui permet d’acheminer le sang jusqu’à chacun des organes de notre corps, les océans connectent des millions d’individus sur toute la surface de la terre. Les océans régulent le climat, nourrissent des millions de personnes chaque année, produisent de l’oxygène, sont l’habitat d’un incroyable ensemble de faune et de flore, nous fournissent des médicaments importants, et tellement plus encore ! Afin d’assurer la santé et la sécurité de nos communautés et des futures générations, il est impératif de prendre soin des océans.

Pour réveiller la conscience mondiale sur cette réalité, l’Organisation des Nations Unies a célébré, le 8 juin dernier la Journée mondiale de l’océan 2016. Il n’est donc pas étonnant que cette problématique ne soit pas sur l’agenda des préparatifs de la COP22.

Dans ce sens, la ministre déléguée chargée de l’Environnement et Envoyée spéciale pour la mobilisation de la COP22, Mme Hakima El Haite a annoncé, mercredi à Washington, le 12 novembre, journée des océans, dans le cadre de la 22è conférence des Nations Unies sur le climat qui aura lieu à Marrakech du 7 au 18 novembre prochain.

Intervenant lors d’une rencontre sur l’Accord de Paris organisée notamment par la National Georgraphic Society (NGS) et le gouvernement du Chili, en préambule de la 3è conférence sur les Océans du département d’Etat (15 et 16 courant), Mme El Haite a souligné que lors de cette journée (12 novembre), il s’agira de lancer une « stratégie globale » et un plan d’action pour la protection des océans.

La responsable marocaine a, en outre, fait remarquer que les pays ont tracé, lors de la COP21 à Paris, les contours d’un « monde meilleur, un monde où notre lutte contre le changement climatique accélérera la mise en œuvre des objectifs de développement durable ». Elle a indiqué, à cet égard, que les parties à l’Accord de Paris ont convenu, en vertu de l’article 4.1, de travailler ensemble et de concert pour protéger les océans et les écosystèmes côtiers et marins.

Pour honorer les « promesses » de l’Accord de Paris, les océans doivent être intégrées dans les Contributions intentionnelles déterminées au niveau national (INDC), a estimé Mme El Haite, notant que cette démarche reflètera un engagement qui peut aider à lancer davantage d’initiatives de la part notamment du secteur privé, des opérateurs financiers et de tous les acteurs non-étatiques.

Elle a également souligné qu’en l’absence d’un cadre « fort » pour la protection des océans, l’Accord de Paris sera un « travail inachevé », ajoutant que ce cadre doit être « holistique » et exhaustif.

 

 

 
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