Hassan Alaoui Abdallaoui, président de l’Unité de traitement du renseignement financier(UTRF) a remis  au Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane le lundi 11 août le rapport 2013  de son institution.

Abaddallaoui doit être un homme et heureux et satisfait par le travail effectué. Et pour cause, le Maroc est sorti du processus du suivi du  Groupe d’action financière (http://www.fatf-gafi.org/fr/). Il s’agit  d’un organisme intergouvernemental créé en 1989 par les Ministres de ses états membres.  Les objectifs du GAFI sont l’élaboration des normes et la promotion de l’efficace application de mesures législatives, réglementaires et opérationnelles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces liées pour l’intégrité du système financier international.  Le Groupe d’action financière est donc un organisme d’élaboration des politiques qui s’efforce de susciter la volonté politique nécessaire pour effectuer les réformes législatives et réglementaires dans ces domaines.

Il ressort du rapport que 2013 a été marquée par le couronnement des efforts déployés par le Royaume dans sa lutte contre le blanchiment de capitaux tout en soulignant «   la nécessité de fournir des efforts supplémentaires durant les deux prochaines années de la part de l’ensemble des entités concernées par la lutte contre le blanchiment de capitaux et ce, dans le but de préparer notre pays à la nouvelle évaluation de son dispositif national par le GAFI, prévue pour le second semestre de l’année 2016 et qui s’articule autour de l’efficacité du dispositif dans sa globalité et de l’application par le Maroc des nouvelles normes en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux ».