Patronat

La CGEM et le MEDEF dopent leur coopération

La confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le patronat français MEDEF ont signé, jeudi 28 mai à Paris, une convention de coopération, en marge de la rencontre exceptionnelle et de haut niveau du Club des chefs d’entreprise France-Maroc. En vertu de cette convention, signée par la Présidente de la CGEM, Miriem Bensalah-Chaqroun et le président du MEDEF, Pierre Gataz, les deux patronats s’engagent à échanger informations et expériences, à délibérer sur les questions d’intérêt commun de leurs membres et à représenter ceux-ci auprès des institutions pertinentes ou lors des sommets bilatéraux en se reposant sur les principes de coordination et de coopération, dans le respect total de l’autonomie de chaque partie ainsi que des dispositions légales des deux pays. Il s’agit ainsi du partage d’informations sur des questions d’intérêt économique, commercial et financier pouvant être de l’intérêt des deux organisations. Les deux organisations patronales s’engagent aussi à faciliter les échanges de marchandises et les flux d’investissement entre les deux pays, de même qu’elles définissent des approches communes sur un certain nombre de sujets pertinents. En vertu de cette convention, la CGEM et le MEDEF s’engagent aussi à encourager l’établissement des entreprises marocaines en France et celui des entreprises françaises au Maroc, outre la mise en place de projets communs pouvant contribuer au partage des expériences et à la formation des membres des organisations respectives en matière notamment d’entreprenariat, de marketing et de communication, de lobbying, de nouvelles technologies, de création d’emplois dans les deux pays et de formation des salariés, d’exportation, d’internationalisation et d’assistance aux PME. Ils s’engagent aussi à participer aux événements et manifestations de toutes natures entre les deux pays et à mutualiser leurs expériences pour établir conjointement un argumentaire en vue des négociations de la COP 21 et de la COP 22. La présente convention est signée pour une durée indéterminée et aussi longtemps que les intérêts mutuels pour la collaboration des deux organisations le rendront utiles.

 

 

 

 
Article précédent

Affaire Ynna Hoding/Fives : Le répit n’aura été que de courte durée

Article suivant

Un accord financier pour l'achat de biens et de services français