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La révolution continue du Roi et du peuple

Nous n’avons qu’un seul choix stratégique  c’est de poursuivre les efforts  à même de  consolider les résultats obtenus par notre économie. Celle-ci  doit rester dans la voie de la progression pour s’inscrire dans le groupe des pays à économie montante. Les politiques publiques et les initiatives privées sont les piliers d’équilibre pour avancer. Le développement humain combiné aux grands projets sectoriels  ont produit des effets bénéfiques sur le changement connus depuis 15 ans. Tous les acteurs de ce changement sont cités par SM le Roi. Les partis politiques, les syndicats sérieux, les gouvernements successifs et la société civile ont tous contribué d’une manière responsable à concrétiser les objectifs du développement du pays. Le contenu du discours royal est, comme d’habitude, entièrement consacré à la marche du pays vers le progrès. Les succès sont présentés autant que les dysfonctionnements qui font de la justice sociale et de la répartition des fruits de la croissance  les grands maux à combattre. Les politiques sectorielles sont citées dans ce qu’elles ont réalisé dans l’agriculture et les pêches  et dans le secteur industriel et l’OCP est élevé au rang de l’entreprise publique qui a une stratégie claire et prospective et qui doit constituer l’exemple à suivre par les autres entreprises publiques  afin qu’elles s’inscrivent dans une logique d’efficacité économique. Les constations des progrès  dans la réalisation de certains objectifs n’est pas suffisant pour le souverain. Consolider les élans est l’affaire de tous les marocains dans le public et dans le privé. Le monde de l’économie ne reconnait que les stratégies payantes, c’est-à-dire, celles qui sont basées sur des études claires, des moyens efficaces, des ressources humaines de qualité et une gouvernance rationnelle.

L’environnement international du Maroc ne peut se suffire des intentions, il réagit aux actions et aux programmes et  au sérieux de l’action. Les différents partenariats avec l’Europe, la Russie, la Chine, l’Afrique et les pays du Golf sont de plus en plus inscrits dans la logique de l’investissement et  sur l’efficacité des choix en matière financière et économique. Gagner la bataille de  la valeur   ajoutée  est le seul billet d’entrée dans le marché et dans la création des richesses. La révolution du Roi et du Peuple n’est plus une occasion centrée seulement sur la mémoire, mais une opportunité pour parler des bilans et des projets. Les sentiments d’appartenance au Maroc des sacrifices concédés par des hommes et des femmes, il y a presque  plus de soixante ans, pour l’indépendance  n’auront de sens sans une adhésion aux valeurs du Maroc d’aujourd’hui. Le grand « Jihad » annoncé par le premier discours du défunt Roi Mohamed V  porte sur la création de la richesse, le développement, la réalisation de la justice sociale  et la cassure des structures  qui peuvent constituer des freins à la marche vers le sens de l’histoire. Le peuple ne peut et ne veut plus se contenter des vœux, il veut voir de grands projets et des politiques publiques qui créent l’emploi et qui permettent aux catégories sociales les plus vulnérables d’accéder à la dignité. La voie, la seule voie est celle de la construction économique claire et responsable. Les démagogies et les batailles idéologiques dépassées ne sont plus que des barrages au changement et les marocains ont presque tous  compris que la politique qui ne conduit pas à l’épanouissement n’est qu’inutilité  et crime contre la valeur temps.

La paix sociale a été soulignée par SM le Roi  et les syndicats « sérieux » ont été remerciés par le souverain. C’est un signal fort  et un  message claire aux provocateurs des grèves artificielles et sans contenu. L’investisseur ne peut accepter un climat social qui va lui faire perdre son capital. Les régions  demanderesses des flux en capitaux sont nombreuses dans le monde et l’offre sociale des pays est essentielle autant que la crédibilité de leurs administrations et de leurs justices. La concurrence internationale est rude dans ce domaine et les syndicats sont appelés à comprendre ce climat tout en conservant l’exercice légitime de leur fonction de défense des intérêts des travailleurs.

Le choix de la voie des économies montantes est stratégique pour notre pays et vital pour les marocains. Les efforts déployés depuis 15 ans sont bons mais ont fortement besoin d’être consolidés par plus d’investissements, de bonne gouvernance et de démocratie ancrée  dans les comportements  des responsables à tous les niveaux. 

Driss Al Andaloussi

 
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