Flash-eco

L’Association des Ingénieurs de l’Ecole Mohammadia célèbre son demi-siècle d’existence

L’Association des Ingénieurs de l’Ecole Mohammadia (AIEM) célèbre demain samedi 20 décembre 2014 ses 50 ans d’existence. Ainsi, pour rendre hommage à tous ceux qui ont contribué à la vie et au développement de l’association durant ce demi-siècle et préparer l’avenir que l’AIEM lancera ce jour là, au sein de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs, les commémorations du cinquantenaire de l’association qui seront célébrées par ses différentes structures durant les six mois à venir. Ces commémorations seront marquées notamment par des rétrospectives des réalisations dans le cadre des missions fondamentales de l’AIEM et la synthèse de réflexions sur les moyens de consolider le premier groupement d’ingénieurs du pays dans un positionnement distingué, d’association forte pour et par ses membres, au service de l’ensemble de la communauté des Emistes et de leur Ecole, et contribuant davantage à la dynamique du développement global que connait le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C’est exactement le 24 juin 1964, à la veille de la cérémonie de sortie de la première promotion de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs (EMI), que les 34 ingénieurs qui composaient cette promotion se sont réunis pour créer l’AIEM en vue de maintenir des liens personnels et professionnels entre les lauréats de l’Ecole. Depuis, au fil des années et des promotions, les effectifs des ingénieurs diplômés de l’EMI ont considérablement évolué pour atteindre aujourd’hui environ 8.500 ingénieurs, faisant de l’AIEM le plus important groupement d’ingénieurs du Maroc, exerçant dans divers secteurs économiques, industriels et scientifiques, sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger. C’est le cas de Abdellatif Zaghnoun, DG des Impôts, Mohamed Rabie, DG de l’ONCF Khlie, Soumia Benkhaldoun, ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, Zouhair Mohamed El Aoufir, DG de l’ONDA, Charafat Afailal, ministre délégué de l’eau, Mounia Boucetta, DG de  Madaëf, Latifa Echihabi, Secrétaire Générale au Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique… Pour accompagner cette évolution, l’AIEM s’est dotée progressivement de structures de représentation et de gouvernance adaptées à ses programmes d’action, à l’augmentation des effectifs et à l’extension des zones géographiques de la présence de ses membres. C’est ainsi qu’actuellement, en plus des instances nationales et de l’administration permanente installées à Rabat, dans l’enceinte de l’EMI, dix Bureaux Régionaux couvrent l’ensemble du territoire national, une structure basée à Paris représente les membres de l’AIEM exerçant en Europe (AIEM Europe) et deux Collectifs Professionnels regroupent respectivement les femmes et les entrepreneurs ingénieurs de l’EMI. Il faut dire que l’AIEM n’est pas simplement un groupement de lauréats d’une école d’ingénieurs. En effet, compte tenu de son rôle historique, l’AIEM s’est donnée également pour missions de contribuer, d’une part au rayonnement de l’ingénieur marocain, à la reconnaissance de son expertise et de ses compétences, et d’autre part aux grands débats et chantiers visant le développement du Royaume.

 
Article précédent

Energies renouvelables : Copag fait appel à l’allemand Solar23

Article suivant

Education nationale : Belmokhtar va en guerre contre l’organisation par les instituteurs de cours de soutien payants