Dossier

Le Maroc, un exemple en matière de lutte anti-terroriste

L’environnement d’après les attentats de septembre 2011, n’est plus le même que celui qui l’a précédé. La sécurité des peuples et des institutions est très liée aux performances économiques. Un attentat est d’abord un acte qui vise à déstabiliser la vie de ceux qui n’ont pas fait partie de ses victimes. Continuer à vivre et à construire ne peut se faire sans une politique sécuritaire efficace et professionnelle. Le Maroc et ses citoyens ne donnent plus au mot sécurité le sens qu’ils lui réservaient dans le passé. Ils sentent son importance et regardent autour d’eux et dans les pays de leur environnement et adoptent le comportement de civisme qui s’impose. Depuis les attentats de 2003 à Casablanca, une nouvelle culture de la sécurité est née. Elle s’est inscrite dans un contexte de renforcement de l’État de Droit et dans la dynamique d’une société civile qui demande plus de protection dans le respect de la norme juridique.

BCIJNotre police nationale, notre gendarmerie et tous les organes qui veillent sur la quiétude du Marocain et sur celle du visiteur de notre pays, ont connu des restructurations et un renouvellement de leurs moyens de travail. Notre pays fait l’objet d’une reconnaissance au niveau international et beaucoup de pays lui rendent hommage pour l’efficacité de son système de renseignements de lutte antiterroriste. Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ) fait désormais de ces institutions de gouvernance la chose publique sécuritaire. Ses opérations sont nombreuses et efficaces et ses interventions sont appréciées par les citoyens. Du Nord au Sud du pays, l’arrivée des agents du BCIJ est fêtée et souvent applaudie par les foules.
La Constitution de 2011, a clairement fait le choix d’une gouvernance stratégique de la sécurité. Son article 54 institue le Conseil National de Sécurité, pour traiter de la sécurité intérieure, extérieure et des situations de crise. La transparence de l’exercice de la fonction sécuritaire est mise en avant, tant au niveau des composantes de ce Conseil que par la participation des acteurs politiques dans sa composition et dans la gestion de ses travaux.
Il n’est plus possible de tourner le dos à l’importance stratégique de la sécurité dans le développement économique social et politique du pays, mais il faut surtout continuer à la mettre au centre de la consolidation de notre démocratie. Certains observateurs préfèrent compter le nombre des victimes du terrorisme et s’adonnent ouvertement à un exercice de dénigrement de l’institutionnalisation de notre politique sécuritaire. Les 16 ans de règne de SM le Roi, ont vu naitre une volonté réelle de rompre avec un passé tant au niveau de la protection des droits de l’homme, que de la consolidation de l’acte démocratique de protéger les intérêts du pays. La sécurité est aussi un facteur qui améliore notre notation par les agences internationales. Le BB avec une perspective favorable, n’est pas qu’une affaire de gestion des équilibres macroéconomiques ou de dynamique d’institutions bancaires et productives, elle est aussi une reconnaissance de la solidité des piliers qui soutiennent notre socle sécuritaire.

 
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