Enseignement

Les débats sur l’arabisation dans l’enseignement sont désormais clos

Finis les débats sur l’arabisation dans l’enseignement. Rachid Belmokhtar, ministre de l’Education nationale a eu gain de cause, et ce malgré l’opposition du Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane. « Plusieurs dispositions seront mis en œuvre progressivement, le plus tôt possible, aussi bien pour le cycle collégial que pour le secondaire qualifiant », a déclaré Rachid Belmokhtar, à l’issue du Conseil des ministres que SM le Roi Mohammed VI a présidé samedi 6 février à Laâyoune.

Une école de l’équité et de l’égalité des chances

Lors de ce Conseil, Rachid Belmokhtar, a présenté un exposé sur les orientations stratégiques de la politique de l’État concernant la réforme de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique. Une stratégie qui, dit-il, a pour but, de stimuler « l’émergence d’une école de l’équité et de l’égalité des chances, une école de l’excellence et une école de l’ouverture et de la promotion sociale».

Il a ajouté que les mesures prises par son département ont été présentées « dans le cadre de la mise en application d’une stratégie agrégeant plusieurs projets importants, dont un inhérent aux langues étrangères, en application des hautes orientations de SM le Roi, contenues dans Son discours du 30 août ». Le souverain avait déclaré sur ce point : «l’ouverture et la communication ne signifient nullement l’aliénation ou le suivisme, comme elles ne doivent pas être un prétexte pour l’isolement et le repli sur soi».

Quid des langues étrangères ?

Dans ce sens, le français sera introduit dans l’enseignement dès la première année du primaire. Et l’anglais viendra s’ajouter au programme en quatrième année du primaire. Il a été décidé par ailleurs, de renforcer progressivement les langues étrangères dans les collèges notamment pour l’enseignement des matières scientifiques mathématiques et technologiques. Objectif: «permettre aux élèves de suivre les cours en ces langues lors du cycle secondaire qualifiant».

Formation professionnelle

Concernant la formation professionnelle, le ministre a fait état de programmes conjoints associant l’enseignement général et la formation professionnelle dans le cadre du Baccalauréat professionnel.

Ce segment de l’enseignement, qui sera élargi par la suite, entend dispenser aux élèves une formation générale, couplée à une expérience professionnelle étalée sur les trois premières années du secondaire collégial, en partenariat avec les centres de formation et institutions économiques opérant dans le génie industriel et les services, a poursuivi le ministre.

Gestion et gouvernance

Une série de dispositions portent également sur la gestion et la gouvernance, deux éléments de grande importance, aux côtés de l’égalité des chances, qui concerne les mesures afférant au monde rural et aux élèves à besoins spécifiques, a-t-il fait savoir.

 
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