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Les Eaux Minérales d’Oulmès réagit au boycott

La direction des Eaux Minérales d’Oulmès réagit au boycott relatif au prix de son eau Sidi Ali et à celui d’autres produits de consommation, qui s’est manifesté en particulier sur les réseaux sociaux.

Face à l’ampleur de ce mouvement, la direction précise avoir souhaité prendre le temps d’écouter et d’analyser, avec la mesure et le recul nécessaires, les attentes des concitoyens et en particulier des fidèles consommateurs de Sidi Ali, qui lui font confiance de génération en génération. Cette situation témoigne plus largement des difficultés rencontrées par les familles marocaines face à la cherté de la vie. La problématique du pouvoir d’achat est un sujet qui préoccupe des Eaux Minérales d’Oulmès. C’est pourquoi elle a pris la décision de ne pas augmenter ses prix de vente publics depuis 2010, sur l’intégralité des formats Sidi Ali, et ce malgré l’inflation régulière qu’a connu le Maroc et l’augmentation de l’ensemble de ses postes de coûts : matières premières, énergie, salaires, taxes… Par ailleurs, elle tient à rappeler que les bouteilles d’eau Sidi Ali 1,5 l sont en vente au grand public depuis 2010, selon des prix recommandés, à savoir, à partir de 5 DH en grande surface et à partir de 5,50 DH chez le détaillant, et que ce tarif peut librement évoluer en fonction des points de vente, dans la mesure où la loi 06-99 sur la liberté des prix et de la concurrence permet aux points de vente de fixer eux-mêmes le prix de vente final. Dans un souci de transparence par rapport à certaines informations erronées et idées reçues, la société souhaite clarifier certaines données. L’eau exploitée n’est pas gratuite mais assujettie à des taxes d’exploitation très importantes. Pour l’année 2017, Les Eaux Minérales d’Oulmès s’est acquittée de 657.072.912 DH d’impôts et taxes (TVA, redevance d’exploitation de la source, Taxe Intérieure de consommation, écotaxe, frais de marquage fiscal et divers autres impôts et taxes), soit une augmentation de 9,8% par rapport à 2016. Pour la seule taxe communale payée par la société à la Commune d’Oulmès, elle s’est élevée en 2017 à 99.056.958 DH. Pour sa part, la redevance d’exploitation des sources due à l’État en 2017 a été de 48.288.916 DH. En plus de ces impôts et taxes, le prix de vente de Sidi Ali comprend les coûts de distribution et marges détaillants, les matières premières et consommables, la charge de transport, logistique, amortissements des équipements, les diverses autres charges externes, ainsi que les charges du personnel. La marge réalisée sur Sidi Ali est de 7%, soit 40 centimes par bouteille d’1,5 l.

Les Eaux Minérales d’Oulmès souligne également son engagement constant pour la qualité de l’ensemble de ses produits, à travers notamment d’importants investissements en Recherche et Développement, en certification, en formation de ses collaborateurs, en matière d’hygiène et en responsabilité sociale et environnementale. La société bénéficie du plus grand nombre de certifications de l’ensemble de ses process industriels. La société ajoute ouvrer à la création d’emplois : ses effectifs s’élevaient à 2010 employés en 2017 contre 1860 en 2016, soit 150 emplois créés en un an. Un tiers de ces emplois créés concerne la région d’embouteillage, témoignant ainsi de son fort ancrage local. La société génère par ailleurs plus de 7 900 emplois indirects, soit un total de près de 10.000 personnes.

Désireuse de préserver les liens de confiance avec l’ensemble de nos concitoyens et en particulier ses consommateurs et soucieuse d’aller de l’avant, la société Les Eaux Minérales d’Oulmès s’engage à œuvrer auprès des pouvoirs publics à la révision à la baisse des prix par la réduction des taxes imposées sur les eaux minérales et de sources. Elle prône en effet une TVA réduite à 7% (au lieu de 20%), le taux de 7% étant déjà appliqué par ailleurs sur certains produits de grande consommation tels que, entre autres, le sucre et la conserve de sardines. Cette réduction permettrait de baisser le prix de vente final des eaux minérales au profit du consommateur.

Enfin, du fait de certaines informations erronées qui ont circulé sur les réseaux sociaux au cours de ces dernières semaines, la direction de la communication se tient à la disposition de tous (consommateurs, associations de consommateurs, journalistes…) pour fournir toutes informations utiles et fiables.

 
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