Offshoring

Les promesses d’Elalamy au secteur de l’offshoring

Le lancement des écosystèmes du secteur de l’offshoring contribuera à la création de 60.000 nouveaux emplois directs à l’horizon 2020. Ils devront également générer 18 milliards de DH de chiffre d’affaires à l’export de services additionnel et drainer des investissements d’un montant de 1,5 milliard DH. C’est ce que promet Moulay Hafid El Alamy, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, au terme de le signature des contrats de performance 2016-2020  pour accompagner le déploiement des écosystèmes du secteur de l’offshoring.

Ces écosystèmes concernent cinq filières de l’offshoring, à savoir le CRM (Customer relashionship management) portant sur les activités de gestion des relations clients, le BPO (Business process outsourcing) intéressant l’externalisation des processus d’une entreprise, l’ITO (Information technology outsourcing) touchant l’externalisation des métiers liés aux TIC. Il s’agit aussi de l’ESO (Engineering servcie outsourcing) qui couvre les activités d’ingénierie et de R&D et le KPO (Knowledge process outsourcing) qui veut dire l’externalisation des activités stratégiques ayant un contenu « savoir » (analyse des données sectorielles). La mise en place de ces écosystèmes permettra la montée en gamme du secteur de l’offshoring, à travers l’amélioration de la compétitivité des acteurs et le ciblage de nouvelles filières à haute valeur ajoutée.

La vision stratégique des écosystèmes offshoring s’appuie également sur la nécessité de construire une nouvelle offre plus compétitive et plus ciblée, et une mise en œuvre agile et coordonnée pour garantir le succès du secteur (promotion renforcée de l’offre Maroc, convergence des efforts publics-privés sous la coordination du chef du gouvernement). L’accompagnement de l’État prend la forme de mesures incitatives visant l’amélioration de la compétitivité des acteurs (prime à l’investissement matériel et immatériel, contribution IR) et la croissance du secteur (prime de croissance). Il est également question d’apporter un appui à la formation, un accès plus aisé au foncier (élargissement de l’offre immobilière dans les régions), et des mesures portant sur la protection des données.

Les efforts de l’État se focalisent aussi sur l’accompagnement des start-up et les Marocains résidant à l’étranger voulant investir dans leur pays et ayant développé une expertise dans les filières technologiques, et ce en partenariat entre l’Agence nationale pour la promotion des petites et moyennes entreprises (ANPME) et la profession. De même, il s’agit d’apporter un soutien à l’investissement différencié pour un développement régional équilibré et équitable (20 % pour les entreprises installées dans les régions dotées de plateformes industrielles dédiées à l’offshoring et 30 % pour les parcs prioritaires et les régions sans parcs dédiés).

 
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