L'édito

Nos espoirs pour 2017

La fin de l’année 2016 est réellement porteuse de beaucoup d’évènements qui vont certainement marquer 2017. Sur le plan international, le nouveau locataire de la Maison blanche promet de changer les orientations de son pays dans plusieurs domaines. Les Européens, les Japonais, les Mexicains et les Chinois sont sommés de revoir leurs relations politiques, commerciales et même environnementales avec le pays de l’oncle Sam. Donald Trump a formé son équipe et les profils controversés choisis entreront en scène avec des programmes de travail qui vont sûrement chambouler le visage des USA. La course contre la montre qui a donné lieu à la première résolution onusienne sur la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, dénote de l’ampleur des frictions qui habiteront le Conseil de sécurité en 2017. Au niveau national et après des élections transparentes, la carte politique n’a pas subi de mutations majeures et le gouvernement de coalition demeure la seule voie pour gouverner le pays. Aucune force politique ne peut aspirer gouverner seule dans un pays qui vit le pluralisme et le respire. Les négociations semblent emprunter la voie de l’aboutissement après la réunion du Chef du Gouvernement avec les conseillers du Souverain. Nous sommes en mesure de fonder des espoirs pour qu’un dénouement de l’équation gouvernementale se réalise.

Le conjoncturel n’a pas le droit de s’inviter dans la demeure diplomatique. Celle-ci s’inscrit dans la durabilité et ses dimensions sont stratégiques. Bâtir une relation saine et profonde avec des pays et des institutions internationales doit s’inscrire dans la durée et être porté par des hommes d’État soucieux des intérêts supérieurs de la Nation. Beaucoup de chantiers attendent nos diplomates et nos hommes politiques. Notre pays préside le Sommet de l’environnement et doit continuer à porter les différents dossiers sortis de Marrakech avec des plans d’action. Il doit, par ailleurs, consolider sa vision africaine et concrétiser ses différents engagements signés avec ses partenaires, comme il doit reprendre avec force son siège au sein de l’Union Africaine. Avec l’Europe, le travail qui reste à faire est encore grand dans plusieurs domaines et notamment, dans celui d’un partenariat préservant nos intérêts économiques et politiques. Ces chantiers doivent pousser nos partis politiques à plus de responsabilité et de vigilance.

Notre pays a ouvert plusieurs chantiers pour consolider son économie et lui ouvrir des perspectives prometteuses. Nous avons atteint des résultats dans certains secteurs et nous sommes dans l’obligation de continuer cette grande marche. Challenge clôture l’année avec une lecture objective des évolutions enregistrées en 2016. Des secteurs, des politiques, des programmes et des actions sont présentés avec leurs indicateurs et leurs réalisations. Nous n’avons pas été exhaustifs, mais nous avons tenté de présenter à nos lecteurs le maximum de données qui pourraient correspondre à leurs centres d’intérêts. Le tableau ne pouvait être globalement complet sans une présentation des perspectives pour 2017. Les réformes doivent continuer dans plusieurs secteurs, beaucoup de décisions doivent être prises et une extension qualitative des services publics est hautement attendue dans les secteurs de la Santé et de l’Education. C’est la manière choisie par Challenge pour souhaiter à ses lecteurs une bonne année.

 
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