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Nouveau Mini Countryman Poussée de croissance

Essai. C’est en Angleterre, dans la région d’Oxfordshire que Mini nous a conviés pour le lancement international du Countryman de deuxième génération. Qualité de la finition, vivacité des moteurs, dotation enrichie et format plus imposant, le SUV ultra chic Countryman a bien grandi. Il sera disponible au Maroc dès mars 2017 à partir de 318 000 DH.

Dépaysement garanti entre le charme des lieux, notamment The Hedsor House et Soro Farmhouse, nichés dans cette belle région d’OxfordshireMini nous présentait son nouveau Countryman, cette conduite à droite toujours aussi déroutante sur les petites routes trempées et ce temps maussade So British. Mais le plaisir de découvrir un nouveau Countryman au cœur de cette campagne anglaise mérite le détour. Surtout qu’il est méconnaissable ce Countryman de deuxième génération. Il s’est méchamment virilisé et a connu une poussée de croissance en prenant plus de 20 cm en longueur. Il passe ainsi de 4,10 m à 4,29 m en adoptant une nouvelle plateforme, celle déjà utilisée par le Mini Clubman et les BMW X1 et Série 2 Active Tourer. Pour le lancement, nous avons pu essayer les deux moteurs essence qui étaient proposés (136 et 190 ch) et les deux bloc diesel (150 et 190 ch). La gamme s’étoffera par la suite avec une variante hybride rechargeable et une version JCW (231 ch). La gamme ne compte pour l’instant que quatre moteurs, mais offre un large choix : 4×4, BVA, sept finitions dont deux réservées aux entreprises. Au total, 98 versions différentes.

Il n’a de mini que le nom
Dès qu’on le découvre, on voit bien que ce Countryman est loin d’être mini. Small is beautiful peut être, mais la tendance chez le constructeur anglais est plutôt de faire grossir son modèle iconique et ses dérivés. Avec ses 4,30 m, le Countryman est à la limite du segment des SUV urbains. Mais il est plus beau que son aîné. Cela tient moins à ses spécificités de style qui ont été reconduites – projecteurs moins ovales, calandre resserrée, vitre de custode au décroché caractéristique – que son allure générale plus équilibrée grâce au 20 cm de plus. Le Countryman deuxième génération apparaît moins boursouflé. Son look plus ravageur. Sa hauteur de toit reste identique à 1,56 m ce qui lui offre une bonne garde au toit dans l’habitacle au détriment de celle du sol qui aurait peut-être mérité d’être un peu rehaussée.
Sa force toutefois reste sa personnalisation qui fait de lui un véhicule customisable à l’envie, le choix de pouvoir opter pour la transmission entre deux ou quatre roues motrices et sa finition qui est encore montée d’un cran. Le Countryman offre de multiples rangements de proximité, dont un profond logement creusé dans l’accoudoir central avant. L’espace est taillé large au second rang : les passagers arrière peuvent étendre les jambes et garder la tête droite.
Autre bon point, la dotation de série qui s’enrichit d’éléments jadis proposés en option : écran de 6,5 pouces, alerte de collision, appel d’urgence, accoudoir central AV, Bluetooth, antibrouillards, phares et essuie-glace automatiques, régulateur de vitesse, démarrage sans clé, commandes audio au volant, radar de recul. Enfin, le Countryman s’est mis au goût du jour en embarquant une flopée d’équipements qui manquaient à son aîné mais pour lesquels vous devrez mettre la main au porte-monnaie : feux 100% à diodes, régulateur de distance, caméra de recul, freinage automatique en ville, stationnement semi-automatique, affichage tête haute, hayon électrique obéissant au mouvement du pied.

Agilité et précision
A la conduite, pour son gabarit de petit SUV, le Countryman semble beaucoup plus agile…on a presque l’impression d’être dans une sportive compact. Sans aucun doute, une voiture vivante et amusante à conduire. Ses liaisons au sol y sont pour beaucoup. En vérité, le Countryman Cooper S de notre essai ne déçoit pas et inscrit les gènes Mini dans son ADN. Agile et précis dans les changements d’appui, il ignore le roulis, mais ses suspensions, quoique réglées fermes, ne subissent pas les rebonds des inégalités du bitume de ces routes de campagnes anglaises. Malgré un poids conséquent de 1 605 kg en 4×4 BV qui nécessite de la puissance lors des reprises, la Cooper S a cet avantage d’en être bien pourvue…Songez, 192 ch et 7,2 s de 0 à 100 km/h, ce sont des chiffres qui commencent à causer. De surcroît, sa nouvelle BVA8 est un régal : basculée en mode Sport et fonctionnement manuel, un coup de doigt sur la palette, elle monte ses rapports en un clin d’œil. Le Countryman peut donc voyager loin, en préservant à la fois confort et plaisir de conduite. Un plaisir toutefois moindre en version Cooper essence de 136 ch. On pourra même peut être trouver cette puissance un peu juste. D’ailleurs, elle rend 2,4 secondes dans l’exercice du 0 à 100 km/h, ce qui n’est pas rien. Reste que l’enfant terrible de la gamme Mini est bien armé pour affronter une concurrence de challengers jusqu’ici inconnus de son prédécesseur dont la redoutable Audi Q2. Un beau combat s’annonce. ■

 
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Il fait l'actu : Youssef Chaqor, DG de Kilimanjaro Environnement