BTP

Observatoire du BTP : Dernière ligne droite

La mise en place de l’Observatoire du BTP se précise. L’étude est toujours en cours de réalisation, mais l’Observatoire devrait être opérationnel dans les 9 prochains mois.

 La concrétisation du contrat programme relatif aux BTP avance doucement mais sûrement. Dans 9 mois, l’Observatoire du BTP devrait être mis en place. L’étude lancée pour son entrée en service est en cours de finalisation. Elle informera notamment sur l’organisation de l’Observatoire. Mais d’ores et déjà, Mustapha Miftah, directeur délégué de la Fédération nationale des bâtiments et travaux publics (FNBTP) nous confie que, pour la phase transitoire, l’Observatoire sera géré par un comité de pilotage, auquel participeront la fédération qu’il dirige, mais aussi la Fédération Marocaine du Conseil et de l’Ingénierie (FMCI), et bien sûr le ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique. D’ailleurs, dit-il, le comité sera sous l’autorité du département de tutelle.
 
Les professionnels du secteur attendent beaucoup de cet Observatoire. Tout d’abord un système d’information fiable et surtout fluide, nous confie notre interlocuteur, puisque, explique Mustapha Miftah, « nous souhaitons être informés sur la configuration du marché, chose qui nous permettra d’agir sur la population des entreprises, la taille, le tissu, les forces et faiblesses mais aussi leurs réalisations ». Concrètement, ça sera une mise en évidence de la réalité des entreprises, mais là encore, il faudrait que les entreprises fassent preuve de transparence. Mustapha Miftah en tout cas reste confiant : « les entreprises opérant dans le secteur se sont engagées à fournir toutes les données susceptibles d’assurer la bonne marche de l’Observatoire ».
 
Un autre point tient à cœur à notre interlocuteur : L’opinion publique, regrette-t-il, ne réalise pas véritablement le travail des entreprises dont l’activité tourne autour du bâtiment et des travaux publiques. A titre exemple, dit-il, Autoroutes du Maroc (ADM) n’est pas la seule à construire des autoroutes, mais d’autres acteurs participent au chantier. Et de poursuivre, « grâce à cet Observatoire, les citoyens Marocains auront une idée sur la manière dont est déboursée une partie de leurs deniers ».
 
 

 
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