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Port d’Algésiras : les transporteurs dénoncent un système défaillant

Le poste d’inspection frontalier (PIF) du port d’Algésiras se trouve complètement saturé, causant des nœuds d’étranglement au niveau du transit.

Les files d’attente pour dédouaner vont jusqu’à 30 heures de retard et de tension, avec tout ce que cela engendre sur les délais et les coûts. Les associations de transitaires et les opérateurs espagnols œuvrant sur cette plateforme maritime, pointent du doigt le manque d’efficacité de ce centre où transitent les marchandises importées par le port espagnol, dont une grande partie issue du Maroc. Les transitaires et même les douaniers du port mettent en cause le manque de personnel et des installations insuffisantes pour gérer les files et le volume des marchandises importées, avec un seul scanner pour affronter les demandes croissantes des produits à contrôler, alors que le port de TangerMed dispose de sept scanners et d’un huitième en cours de montage. Heureusement pour le port marocain qui est parvenu aujourd’hui à  améliorer considérablement sa connectivité maritime et réduire par ricochet sa dépendance du port d’Algésiras. En effet, le port roulier permet de raccorder Tanger Med aux ports espagnols (Algésiras, Motril, Vigo, Barcelone) et européens (Sète en France) et  (Gênes et Savone en Italie). 

En tout cas, du côté espagnol, les professionnels continuent de se plaindre du manque de réactivité de l’Administration concernant un problème sérieux qui est en train de s’amplifier, vu que les plaintes déposées auprès de l’Autorité portuaire de la baie d’Algésiras sont restées lettre morte. Selon des sites espagnols, l’association des forwarders, qui se plaint surtout «des inspections spéciales avec des contrôles de parties tierces (sanitaires, vétérinaires,…) dans un port spécial comme celui d’Algésiras, où le service doit être assuré en continu 24/24 pendant les 365 jours de l’année», se donne tous les moyens pour faire entendre ses doléances. A suivre.

 
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