Politique

Sahara : Guterres enfonce le polisario

Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré dans son dernier rapport sur le Sahara son intention de relancer le processus de négociations sur la base du réalisme et du compromis. Il est question d’une nouvelle dynamique et d’un nouvel esprit pour parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à la question du Sahara, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité.

Dans ce rapport, distribué lundi 10 avril 2017 aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, Antonio Guterres recommande la prorogation de 12 mois, jusqu’au 30 avril 2018, du mandat de la Minurso. Le rapport fait aussi état de la décision du Maroc d’autoriser le retour de 17 fonctionnaires civils de la Minurso, et sa coopération avec l’ONU pour clore définitivement ce dossier. Le Conseil de sécurité doit évoquer le sort du Sahara le 25 avril 2017, avant un vote deux jours plus tard sur la reconduction du mandat de cette mission.

Le Secrétaire général s’est référé à plusieurs passages du Discours de SM le Roi Mohammed VI commémorant le 41ème anniversaire de la Marche Verte, le 6 novembre 2016, dans lequel le Souverain avait dit que : « Nos provinces du Sud (…) sont fortes par l’attachement de leurs enfants à leur marocanité et au système politique de leur pays ». Dans cette adresse Royale, poursuit le rapport du secrétaire général, le Souverain s’est félicité du fait que les provinces du sud, grâce à leur modèle de développement et aux projets qui y ont été lancés, sont devenues « un pôle de développement intégré et agissant dans leur environnement régional et continental, et un axe pour la coopération économique entre le Maroc et sa profondeur africaine ».

Par ailleurs, Antonio Guterres a exigé dans ce rapport le retrait complet et immédiat du polisario de la zone tampon de Guerguerat. Le SG a reconnu, à ce propos, que cette situation risque d’« entraîner l’effondrement du cessez-le-feu » et d’engendrer un « impact dangereux » sur la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région. Antonio Guterres a aussi clairement souligné la responsabilité de l’Algérie dans ce différend, puisqu’il affirme qu’Alger est appelé à faire une importante contribution au processus des négociations.

Ledit rapport revient aussi sur les élections législatives du 7 octobre 2016, soulignant que cette consultation populaire s’est déroulée « sans incident ».

 
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