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50 femmes qui comptent : Asma Hazmiri, Directrice Préfectorale des Impôts des Personnes Physiques à Salé (DGI)

Pour nous, il ne s’agit pas de célébrer la journée de la femme, comme un cadeau annuel fait à la gent féminine. C’est plutôt l’occasion de faire le point sur un combat essentiel, celui de l’émancipation de la moitié de la population et l’évaluation de son apport aux transformations sociales, ce que l’on appelle communément développement et qui ne se résume pas aux quantifications économiques. Pour cela, nous avons choisi de mettre en avant un riche panel, à travers ces portraits représentatifs de cette génération de femmes qui s’assument. Un portrait à découvrir : Asma Hazmiri, Directrice Préfectorale des Impôts des Personnes Physiques à Salé (DGI).

Son parcours professionnel lui a permis d’acquérir des compétences et un savoir-faire en matière de la législation de l’Impôt sur le Revenu (IR), étape complétée, dans le cadre de sa dernière nomination, par le volet opérationnel de cet impôt. Asma Hazmiri évolue dans un secteur dont la refonte est en marche et où les attentes sont énormes aussi bien de la part du citoyen, des entreprises mais aussi de l’État. C’est ainsi que dans le cadre de l’esprit d’équipe animant le ministère de l’Économie et des Finances, Asma a toujours tenu à s’inscrire pleinement aux différentes réformes fiscales et chantiers qu’a connues l’IR. Il s’agit sur le plan législatif de la codification des mesures fiscales se rapportant à cet impôt, la participation aux travaux préparatifs des Assises Nationales sur la Fiscalité, et à l’élaboration du projet de loi-cadre sur la fiscalité. Sur d’autres chantiers et dans le cadre des travaux de commissions interministérielles, l’occasion lui a été donnée de participer à la mise en place de nouvelles mesures fiscales. Asma est titulaire d’un diplôme du cycle normal de l’E.N.A en Finances Publiques, Option Fiscalité, et de 2 Certificats des Études Supérieures, toujours dans le même domaine.

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A l’issue de sa formation à l’ENA en 1994, elle a intégré la Direction Générale des Impôts, en tant que cadre avant d’être nommée Chef de Service de 2016 à août 2020, puis Directrice Préfectorale des Impôts des Personnes Physiques à Salé en septembre 2020. Elle se plaît à rappeler que 48% de l’effectif de la DGI est féminin, dont 89% sont des cadres ou hauts cadres. « Toutefois, la question de l’égalité de genre est beaucoup plus une question sociétale et culturelle. Et les textes juridiques sont loin d’être suffisants pour assurer cette égalité. Pour ce faire, un travail plus profond est nécessaire, exigeant plus d’efforts et de patience, pour lequel doivent être mobilisés éducation familiale, école, médias, société civile », estime-t-elle.

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La question de l’égalité de genre est beaucoup plus une question sociétale et culturelle. Et les textes juridiques sont loin d’être suffisants pour assurer cette égalité. Pour ce faire, un travail plus profond est nécessaire… 

 
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