Dossier

50 femmes qui comptent : Khadija Assouab, PDG de Wafabail

Pour nous, il ne s’agit pas de célébrer la journée de la femme, comme un cadeau annuel fait à la gent féminine. C’est plutôt l’occasion de faire le point sur un combat essentiel, celui de l’émancipation de la moitié de la population et l’évaluation de son apport aux transformations sociales, ce que l’on appelle communément développement et qui ne se résume pas aux quantifications économiques. Pour cela, nous avons choisi de mettre en avant un riche panel, à travers ces portraits représentatifs de cette génération de femmes qui s’assument. Un portrait à découvrir : Khadija Assouab, PDG de Wafabail.

Seule patronne d’une société de leasing au Maroc, Khadija Assouab est un pur produit BCM (banque fusionnée avec Wafabank en 2003) et Attijariwafa bank ensuite. En effet, diplômée de l’ISCAE en 1993 en Finances et Comptabilité, elle intègre le réseau commercial de l’ex-BCM pour un parcours de 16 ans à différents niveaux de responsabilités dans les Centres d’Affaires et Succursales de la banque à Casablanca. Ce n’est qu’en 2009 qu’elle rejoint le siège où elle participera à différents projets structurants du Marché Entreprise, dont notamment celui de la mise à niveau des centres d’affaires de la banque et la formation des responsables métier dans le cadre du Plan Stratégique « Énergies 2020 ».

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Une mission dont elle s’acquitte avec brio et qui comptera pour beaucoup dans sa nomination, en septembre 2020, en tant que présidente du Directoire de la filiale leasing du Groupe Attijariwafa bank. Khadija Assouab est déterminée à consolider le leadership de Wafabail sur son secteur et y apporter sa touche pour un meilleur rayonnement au cours de la prochaine décennie. Une décennie où elle pense aussi sur le registre sociétal, que « la femme confirmera davantage son statut de pilier de la société moderne non seulement en tant que mère ou épouse, comme l’entend la pensée traditionaliste, mais surtout en tant qu’acteur économique, politique et social, décisionnaire de premier ordre au même titre que l’homme, car elle en est plus que capable ».

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La femme confirmera davantage son statut de pilier de la société moderne non seulement en tant que mère ou épouse, comme l’entend la pensée traditionaliste, mais surtout en tant qu’acteur économique, politique et social, décisionnaire de premier ordre au même titre que l’homme, car elle en est plus que capable.

 
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