Hydrocarbures

Abdelkader Amara : « La SAMIR doit assumer sa mauvaise gestion »

Le ministre de l’Energie, des mines, de l’Eau et de l’Environnement, Abdelkader Amara persiste et signe. La position du gouvernement vis-à-vis de l’affaire de la société La Samir a été ferme et l’exécutif n’acceptera aucun chantage concernant sa sécurité énergétique, a-t-il-affirmé. 

Le ministre est on ne peut plus clair. « Il est inadmissible que l’Etat assume la responsabilité de la mauvaise gestion de la société », a martelé Amara qui intervenait, mardi 03 octobre 2015, sur le devenir de La SAMIR lors de la séance des questions orales à la chambre des représentants. Et de poursuivre, « Ladite société a décidé, depuis des mois et de manière unilatérale, d’arrêter la production si le gouvernement n’accède pas à un certain nombre d’exigences, en premier lieu exercer des pressions sur les banques pour résoudre la problématique de ses dettes ».

Pour le ministre, « il est illogique de demander à l’Etat d’intervenir pour éponger les dettes d’une société qui ont atteint 42,5 milliards DH, d’autant, a-t-il dit, que La SAMIR était parfaitement consciente de sa situation financière qui lui a été rappelée à plusieurs reprises en lui demandant de trouver un plan de sortie de crise. 
Rappelant les dysfonctionnements qui ont conduit La SAMIR à cette situation financière et à l’arrêt de la production, le ministre a appelé le propriétaire de la société à assumer son entière responsabilité, essentiellement concernant ses dettes envers l’Etat marocain et les particuliers. 

Pour ce qui est de l’approvisionnement du marché national en énergie, notamment des produits pétroliers, Abdelkader Amara a expliqué à cet égard que l’approvisionnement se fait sous la supervision minutieuse du ministère de l’Energie, des mines, de l’Eau et de l’Environnement, en coordination avec les différents intervenants aussi bien publics que privés ainsi qu’avec les opérateurs du secteur.

Et le ministre de conclure, « cette situation n’aura aucune incidence sur la raffinerie au Maroc, et  que le secteur de tutelle dispose d’un plan alternatif pour assurer l’approvisionnement du marché national en hydrocarbures. 

 
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