Agriculture

Agriculture : les opportunités en Afrique passées au crible au Forum Afrique Développement

La IVème Edition du Forum International Afrique Développement a démarré ce jour jeudi 25 février. L’un des panels majeurs de cet événement était consacré à la transformation du secteur agricole, et plus précisément l’objectif africain de faire passer ce secteur, d’une activité de subsistance à un moteur de développement de l’économie et des entreprises.

Clairement, l’Afrique est le seul continent qui n’est pas encore exploité à 100%. L’une des potentialités dont le développement permettrait à l’Afrique de faire un bond en avant, c’est le secteur agricole. Dans ce cadre, Fatiha Charradi, Directrice Générale OCP Innovation Fund For Agriculture, a mis en lumière l’atout majeur en main des Africains à savoir, « 70% des terres arables non cultivées de la planète se trouvent en Afrique. Le potentiel de l’agroalimentaire en Afrique en 2030, est estimé à 900 milliards de dollars ». Selon elle, «l’accès aux intrants est un des handicaps majeurs. Ce handicap pénalise le rendement, la rentabilité, voire la régularité de la productivité ».

Et Marouane Ameziane, Directeur Exécutif en charge de la Stratégie & Corporate Development du Groupe OCP, d’ajouter : « La moyenne mondiale de l’utilisation des engrais est de 100 kg par hectare. Il y a des disparités au niveau de l’Afrique». Selon le Directeur Exécutif en charge de la Stratégie & Corporate Development du Groupe OCP, au Maroc, celle-ci est de 95 kg par hectare. Dans la région d’Afrique centrale, cette moyenne est à 1 kg par hectare, ce qui est très insuffisant. Et nous avons en Afrique de l’Est des pays qui sont exemplaires, ils frôlent les 50 kg par hectare, avec tout l’impact que ça a au niveau de la production agricole.

Par rapport au taux d’application d’engrais, le responsable de l’OCP cite trois défis : la disponibilité, il y a un problème de la volatilité d’approvisionnement. Quand l’engrais venait à être disponible, il y a deux autres problèmes. L’un, c’est qu’il est loin des bassins de consommation et souvent les stocks disponibles ne correspondent pas aux saisons. Il y a toute une inefficience de la chaine logistique. Le deuxième facteur explicatif, c’est la cherté des engrais, dans la chaine logistique, entre le port et le bassin de consommation, il y a une étude qui montre que le surenchérissement atteint entre 53% et 107%.

 
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