Entreprises & Marchés

AIM joue la carte des experts “in house”

Externalisation. Par le temps partagé, AIM propose les services d’experts «in house», dans les locaux de l’entreprise, en freelance qui apportent leur expertise dans le marketing et la communication selon une approche «gestion de projet» qui permet d’en mesurer l’impact. par Noréddine El Abbassi

«Make or buy” est l’éternelle question des managers du XXIe siècle. Dans un monde délocalisé, où l’on peut externaliser les services commerciaux à l’étranger, ou auprès d’entreprises dédiées qui se spécialisent dans des métiers spécifiques, sans cesse plus pointus. C’est que dans le monde de l’entreprise moderne, on doit faire des choix, et se concentrer sur son coeur de métier et laisser le reste aux autres. C’est cette conclusion qu’a sûrement tirée Marie-Noëlle Tissot, lorsqu’elle a fondé AIM Consulting en 2012. Pour cette toute jeune structure, il s’agit avant tout de proposer de décentraliser des métiers qui lui sont propres, et de laisser les mains libres aux consultants spécialisés. Le concept? A l’image de l’offshoring classique, l’éxternalisation de certaines fonctions marketing de l’entreprise et sa communication: “Nous proposons de prendre en charge la direction marketing et communication d’une entreprise, selon l’approche “gestion de projet”. Globalement, cela permet au client de juger de nos performances en fonction des projets qu’ils nous confient, de manière ponctuelle ou plus permanente”, explique Mme Tissot. Mais l’offre de l’entreprise ne s’arrête pas à ce niveau là.  AIM propose également de prendre en charge des projets dédiés pour l’entreprise, mais également de former les ressources humaines et les initier à certaines compétences requises, ou encore, de réaliser des études de marché ou des business plans. “Je me suis formée en création d’entreprises auprès de professionnels qui ont fait leurs preuves dans le cadre d’une association de soutien aux jeunes entrepreneurs,” justifie Marie-Noëlle Tissot.
 
AIM: un portefeuille client déjà bien rempli

En deux années d’existence, la structure a déjà un carnet de clients étoffé. A titre d’exemple, AIM a réalisé des missions pour OCA consulting d’Othmane Chérif Alami, ainsi  que pour de grands pétroliers, des agences de communication ou de tourisme et même dans le développement durable. Au final, l’externalisation s’applique à différents secteurs, et on peut y avoir recours lorsque les compétences n’existent pas dans l’entreprise, ou que cette dernière ne peut les réaliser pour des raisons de moyens, ou de permanence du besoin dans le temps. A ce moment, il est plus simple d’avoir recours à des prestataires de services extérieurs, le temps d’une mission, ou pour prendre en charge un volet de l’activité de l’entreprise de manière permanente. “Notre force est que nous nous appuyons sur un réseau de prestataires de services privés. C’est réellement notre valeur ajoutée, puisque nos collaborateurs freelance peuvent-être facturés à part dans le marketing et les médias, pour ne citer que ces domaines spécifiques”, avance-t-elle. Pour les chefs d’entreprise, eux, le recours à l’externalisation permet de jouer sur “l’obligation de résultat”, et recourir à des experts sans qu’ils ne soient présents de manière permanente dans l’entreprise. Un business qui profite aux deux parties, somme toute.

 

 
Article précédent

Il fait l’actu : Nizar Baraka, Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE)

Article suivant

Leoni passe à la vitesse supérieure