IT

AITEX : les enjeux de la Deep Tech

Elle fait partie des quatre thèmes principaux de cette édition 2019 de l’Africa IT Expo (AITEX).

La Deep Tech englobe une catégorie de startups qui développent de nouveaux produits basés sur la découverte scientifique et l’innovation technique. Ses domaines comprennent, entre autres, l’intelligence artificielle (IA), la biotechnologie, la blockchain, la robotique… La Deep Tech peut ainsi être appliquée à l’agriculture, les sciences de la vie, la chimie, l’aérospatiale et les énergies vertes.

Pour Vincent Rouaix, président-directeur général du groupe GFI, ce sont l’évolution des télécommunications et des capacités de traitement des données qui sont derrière les ruptures technologiques. « La 5G est en train de transformer aujourd’hui la société. Elle est capable de révolutionner les objets connectés et leurs usages. Également, l’informatique quantique qui va grâce à sa capacité phénoménale de traitement transformer ce que nous allons pouvoir faire en matière d’intelligence artificielle ».

Le PDG de l’entreprise française de services du numérique estime que l’IA va impacter le marché du travail, l’information, l’éducation et les business models. La technologie permettra demain à la machine d’interpréter de la même manière que l’être humain. De même, la capture de l’information grâce à la 5G et son traitement via l’informatique quantique vont offrir la possibilité de supporter la décision humaine. Il s’agira, selon lui, d’une véritable rupture.

Lire aussi : AITEX : comment développer les services aux citoyens

Selon Vincent Rouaix, le challenge de l’Afrique aujourd’hui est de localiser et former des populations pour qu’elles deviennent des acteurs de la transformation de leurs pays. Cela passe selon lui par l’éducation de base et la formation professionnelle. Le deuxième challenge est quant à lui d’ordre éthique. « Attention à ce que l’homme ne devienne pas l’esclave de la machine. Il faut mettre en place des mesures pour préserver la confidentialité et l’intégrité de l’homme pour ne pas aboutir à des structures de dictature des technologies portée par les gouvernements », prévient le PDG.

 
Article précédent

Le port de Dakhla jouera un rôle clé dans le développement de la région

Article suivant

Doing Business : le Maroc vise le top 50