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Automobile : une taxe à double tranchant

La taxe relative aux véhicules de luxe dont la mise en application s’est effectuée le 1er janvier courant continue à faire débat auprès des opérateurs du secteur. Selon ces derniers, la mise en place de cette taxe aura un faible impact économique pour les Pouvoirs Publics. Les calculs prévisionnels qui ont été effectués laissent espérer un gain de 50 millions de DH sur l’ensemble du secteur premium. «Ce qui est totalement dérisoire par rapport au budget de l’État et ce qui constituerait pour ce dernier un manque à gagner au niveau de la TVA, voire de l’impôt sur les sociétés», nous a laissé entendre ce responsable d’un importateur attitré d’une grande marque de véhicules de luxe. Et selon ce dernier, cette nouvelle disposition réglementaire incitera certains professionnels à importer des véhicules sous-équipés, seul moyen pour eux de compenser les pertes qu’engendrera cette taxe au fil du temps. Une mesure qui, selon cet autre professionnel du secteur, sera pénalisante pour le client et qui pourrait s’avérer une porte ouverte en matière de sous facturation, notamment chez les importateurs privés de voitures de luxe.

 
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