Badre Kanouni, était l’invité de l’émission «Daif wa Kadia», diffusée par MFM Radio, vendredi 11 décembre de 21h à 23h. Deux heures durant, le PDG d’Al Omrane a rassuré sur l’avancement des projets du groupe immobilier et sur sa santé financière.

Un total de 54 villes sur 88 ont été déclarées sans bidonvilles depuis le lancement du programme national «villes sans bidonvilles» a indiqué le président du groupe d’aménagement Al Omrane, Badre Kanouni. Toutefois, le bilan des ménages habitant dans des bidonvilles s’alourdit d’une année à une autre. D’ailleurs,  « de 2004 à 2014 le nombre ménages qui habitent dans des bidonvilles est passé de 270 000 à 380 000 » avance M. Kanouni.

«Face à ce phénomène, nous avons la volonté de construire plusieurs projets de 140 000 DH pour permettre à la population à revenu très faible de bénéficier d’un logement convenable » déclare-t-il. Toutefois, le groupe fait face au problème du foncier. « Nous avons besoin de 5000 hectares par cinq ans pour lancer de nouveaux programmes de logements » explique-t-il

Sur le sujet de la qualité, M. Kanouni se veut confiant: « Al Omrane s’engage à garantir une offre de logement social de qualité selon les standards internationaux. De plus, le groupe immobilier veille sur l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ».

Concernant les nouvelles villes, le PDG d’Al Omrane a précisé que les quatre projets du groupe sont en cours de réalisation dans de bonnes conditions en soulignant que la construction d’une ville peut prendre une durée de 30 ans. Plus particulièrement, M. Kanouni a fait savoir que les déboires de la nouvelle ville Tamesna ont été résolus. Pour rappel, les problèmes de cette ville ont commencé quand le groupe immobilier a décidé d’octroyer deux marchés, pour la réalisation de logements à Tamesna, aux sociétés General Contractors et Hidaya, de Malaisie. Ces deux sociétés n’avaient pas la capacité financière d’honorer leurs engagements.

Enfin, le PGD d’Al Omrane n’a pas manqué de souligner que la rentabilité du groupe s’améliore de plus en plus. La preuve, «  l’Agence française de développement vient de nous accorder un prêt de 50 millions d’euros sans garantie de l’Etat » témoigne M.kanouni

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