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Bilan 2019 Renault Maroc : un groupe qui garde le cap !

Le Groupe Renault Maroc a profité d’un point presse organisé par ses soins pour dresser le bilan de l’ensemble de ses activités à fin 2019. Un exercice industriel et commercial qui a permis à la filiale marocaine de la firme au losange, au regard des chiffres dévoilés, de consolider, voire de renforcer ses acquis dans le Royaume.

«Le Maroc tient une place toute particulière pour Renault. C’est un pays que nous qualifions de pilier». C’est par cette phrase introductive que Marc Nassif, Directeur général de Renault Maroc, a entamé la traditionnelle conférence de presse relative au bilan annuel d’activités de son Groupe, le cas échéant, pour l’année 2019. Et de poursuivre : «nous sommes dans le top 5 des pays industriels à grosse capacité de production et nous demeurons dans le top 15 des ventes, très exactement en 14ème position, parmi les pays qui écoulent le plus d’unités dans le monde pour le compte de Renault». Belle entrée en matière du Directeur général de Renault dans le Royaume qui a embrayé sur les réalisations et sur les performances jugées satisfaisantes de son Groupe.

Une année 2019 ponctuée par une série d’événements phares ; en effet dès février 2018, l’opérateur a paraphé une convention de partenariat avec le ministère de l’Industrie, celui de l’Éducation nationale​​ et de la Formation professionnelle, l’OFPPT et l’AMICA avec pour ambition de renforcer une filière déficiente en termes de formation qui est celle qui touche à la qualité. Toujours au rayon des satisfécits, PSA soldait en mars dernier sa participation dans l’usine de la Somaca, vendant ses parts à Renault, désormais détenteur pratiquement de 100% du capital.

Puisque l’on évoque la plateforme industrielle de la marque au losange à Casablanca, cette dernière a produit 750 000 véhicules à ce jour, depuis sa reprise par Renault en 2005. Outre un prix décerné à la plateforme de Meloussa en matière de RSE dans la catégorie environnement, l’un des points d’orgue s’agissant de l’actualité l’année dernière fût la visite dans le Royaume de Jean-Dominique Senard, Président de Renault et de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, pour sa première sortie sur le théâtre des opérations.

Le made in Morocco rayonne

Toujours selon Marc Nassif, le Groupe remplit pleinement son rôle de locomotive industrielle et maintient son trend haussier en matière de production et d’exportation malgré une conjoncture mondiale peu favorable. Ainsi, il a doublé le nombre de ses fournisseurs ; de même que le déploiement de l’écosystème autour des plateformes industrielles de Renault est en ligne avec les engagements du Groupe et voit d’ailleurs l’arrivée de nouveaux fournisseurs dans le Royaume.

En 2019, les usines de Tanger et Casablanca ont consolidé leur rythme de production avec 394 902 véhicules assemblés, dont 303 558 à l’usine de Meloussa et 91 344 à la Somaca, cette dernière affichant une croissance de plus de 9% par rapport à 2018. Mieux, cette même plateforme de Casablanca a enregistré une année exceptionnelle en augmentant sa capacité de production à 100 000 véhicules par an, au lieu de 80 000 en 2018. Les exportations ont atteint 351 514 véhicules en 2019 dont 283 816 véhicules produits à l’usine de Tanger, soit 93% de la production tangéroise et 67 698 véhicules à l’usine de Casablanca, ce qui représente plus de 74% de la production.

Le commerce performe

De son côté, le Directeur général de Renault Commerce Maroc (RCM), Laurent Diot, a exposé les résultats commerciaux de la marque au losange pour l’année écoulée, spécifiant que le Groupe a maintenu son trend haussier, atteignant ainsi une part de marché de 42,4% en 2019. «Dans un marché global en régression de -6,5%, nos deux marques ont trusté les deux premières places du podium», s’est-il exprimé. Dans le détail, Dacia a totalisé quelque 49 041 ventes, ce qui porte à 27,7% sa part de marché sur l’année alors que Renault a écoulé 24 242 véhicules, soit une part de marché de 14,6% (+0,1% par rapport à 2018).

Par ailleurs, 6 modèles du Groupe figurent dans le top 7 des meilleures ventes en 2019, avec respectivement la Clio qui demeure la voiture la plus vendue au Maroc pour la première fois avec 12 377 unités écoulées, la Logan qui s’inscrit comme étant le 2ème véhicule du marché automobile. Elle domine d’ailleurs son segment avec 11 744 ventes. S’ensuivent respectivement la Sandero (11 186 ventes), le Dokker (11 038 ventes), le Duster (8 219 ventes). Reste le Kangoo qui stationne à la 7ème place du classement avec 4 660 unités vendues. Autre pilier fondamental dans la stratégie de RCM, le réseau pour lequel le Groupe poursuit tambour battant son développement. Ainsi, 8 nouveaux sites ont été inaugurés pendant l’année écoulée pour un investissement global de 104 MDH, portant le nombre de points de vente et de service à 93 à fin 2019.

RCI Finance maintient son leadership

Pour ce qui est de l’activité de RCI Finance Maroc, la captive financière du Groupe a confirmé sa 1ère place. Et pour cause ; près d’un client particulier de Renault et de Dacia sur 2 a bénéficié du financement de RCI. Du coup, 25 876 véhicules ont été financés en 2019. En outre, 51 783 services ont été vendus auprès des clients des deux marques, précise Laurent Diot, soit une progression de 15% par rapport à 2018.

Le Groupe qui entrevoit positivement l’exercice commercial 2020, tablant sur une croissance du marché qui pourrait flirter autour des 5% de croissance. Dans cette perspective, et comme beaucoup de concurrents, la filiale commerciale marocaine de la firme au losange, outre le Salon Auto Expo, s’appuiera sur plusieurs nouveautés automobiles pour booster ses ventes, dont la nouvelle Clio et le Captur de dernière génération.

À noter que les actions et autres activités de la Fondation Renault Maroc, créée en novembre 2018 pour contribuer à réduire les inégalités en matière d’inclusion et de mobilité dans les régions d’ancrage du Groupe, ont été détaillées. La Fondation qui s’est attelée l’année dernière à porter de nombreux projets répondant aux enjeux essentiels dans les domaines comme l’éducation, la prévention routière ou l’environnement.

 
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