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Bilan COP22 : 200 PDG des plus influents du monde et 43 patronats ont répondu présent

Si les Etats sont en première ligne des négociations climatiques mondiales, le secteur public devient un acteur incontournable pour élaborer des solutions efficaces. C’est une évidence pour Saïd Mouline, Chef du Pôle Partenariat Public-Privé (PPP) au sein du comité de pilotage de la COP22. En effet, lors d’un point presse tenu à Casablanca ce mercredi 21 décembre autour du bilan du Pôle Partenariat Public-Privé (PPP) et de l’engagement de l’entreprise dans la lutte contre le changement climatique à la lumière de la COP22, Mouline a rappelé que les opérateurs du monde économique, longtemps climato-sceptiques, affichent de plus en plus un certain volontarisme. Mettant en exergue la mobilisation du secteur privé pour cette 22ème Conférence des Parties, avec «la participation record de quelque 200 PDG des plus influents du monde entier et 43 patronats». Le responsable du Pôle PPP soutient que le secteur privé, notamment des pays du Sud, s’est fortement impliqué montrant qu’il fait désormais partie de la solution face au climat. Pour la COP22, le secteur privé a apporté sa contribution via trois axes. Le premier concerne sa participation au financement de l’événement . «Pour l’organisation à Marrakech, nous avons atteint 210 millions de dirhams de contributions financières privées. Nous avons pu compter sur une trentaine de partenaires officiels qui ont financé la COP22 directement ou indirectement et quelque 200 exposants, comptant 144 entreprises, 39 organismes publics et 17 institutions financières, qui ont loué des stands dans l’espace innovation dans la zone verte, étalée sur 15.000 m2». Le 2ème axe d’intervention concerne la sensibilisation des entreprises au défi du changement climatique et leur montrer en quoi ce défi peut représenter un levier d’innovation et de compétitivité. Le 3ème axe cité par Mouline concerne un rôle de négociation, citant le cas de la centrale patronale CGEM, qui a obtenu le statut d’observateur permanent pour les négociations au sein de toutes les COP à venir, et qui est en train de mettre en place une stratégie climat pour inscrire l’action du secteur privé dans la durabilité. Saïd Mouline n’a pas oublié de mettre en avant l’importance de l’effet de levier pour les fonds mobilisés dans le cadre du PPP pour lutter contre les conséquences des changements climatiques.

 

 
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