Dossier

Caisse de compensation : Impossible de réformer sans faire mal

A découvrir dans ce spécial 15 pages sur la Caisse de Compensation

  • Le statut quo est impossible.
    L’approche politicienne est une catastrophe. La Caisse de Compensation n’est pas uniquement un monstre budgétivore, c’est surtout un système qui ne répond plus à ses objectifs premiers.

  • Face à l’imbroglio politico-technique.
    La Caisse de compensation existe depuis les années 30, mais le problème de son défi cit n’a commencé à se poser  que récemment. Aujourd’hui, l’idée de sa réforme est lancée enfin. Le ciblage sera sans doute adopté au terme d’un débat au sein de la majorité, mais également avec les différentes composantes de la société. Sur le plan technique, plusieurs questions se posent, mais le gouvernement estime que l’intérêt des individus ne doit plus primer sur celui de la société. Plus facile à dire qu’à faire !

  • Autant de produits que de régimes.
    Après un système entièrement administré et réglementé d’amont en aval, la réforme de 1996 a permis de libéraliser les importations, tout en mettant en place une protection à la frontière et la forfaitisation de la compensation pour le sucre et l’huile de table. Pour les produits pétroliers, un système d’indexation des prix a été introduit à partir de 1995 et la compensation a été limitée au gaz butane. Mais, ce système a été suspendu depuis septembre 2000, avec pour conséquence, l’intervention du budget de l’Etat pour compenser la différence entre les cours enregistrés sur ledit marché et les prix de vente intérieurs. Le rapport de la Caisse de compensation accompagnant la loi de Finances dresse un état des lieux de l’ensemble des produits subventionnés, avec le système de financement de la compensation.

  • Interview avec Najib Boulif, ministre délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance.
    Le gouvernement est attaqué de toute part, accusé de vouloir acheter les voix des électeurs grâce à l’aide directe promise à 2,5 millions de foyers. Mohamed Najib Boulif pointe du doigt, à son tour, ceux qui étaient encore aux commandes il y a de cela un an et qui, selon lui, n’ont pas agi quand le défi cit était encore supportable. Selon lui, même si certains perdent au passage avec une détérioration de leur pouvoir d’achat, l’essentiel est qu’à l’échelle de la société, il y ait une vraie création de valeur. 

    Ce dossier est disponible dans le Challenge #412, actuellement chez votre marchand de journaux.

     

 
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