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Canet Levage : un boulet pour le groupe TIMAR

Le groupe TIMAR n’a plus les yeux de Chimène pour sa filiale de levage, quatre ans seulement après l’avoir créée, en partenariat avec un actionnaire minoritaire. 

La société cotée à la Bourse de Casablanca, depuis 2008, cherche à se débarrasser de Canet Levage, devenue un foyer de pertes pour la performance globale. Aussi, selon des sources proches de la société, le groupe a administré, depuis quelques semaines, un plan de restructuration des plus drastiques à cette filiale déficitaire. Dans un premier temps, ce plan devrait y arrêter l’hémorragie qui requiert impérativement une recapitalisation, sachant que les fonds propres ont viré au rouge dès fin 2017 (-1,8 million de dirhams). Mais d’ores et déjà, la décision de sortir de ce métier aurait été actée par le management,  tant que des repreneurs se manifestent malgré la situation financière peu reluisante de la cible.

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Déjà à la publication des comptes, à fin juin 2018, le management du groupe TIMAR avait reconnu que la contre-performance de Canet Levage était en partie derrière l’effritement de la marge d’exploitation consolidée, qui s’était établie à 3,8% (contre 5,3% un an auparavant). Le management de TIMAR pointait du doigt aussi le fait que le nouveau plan stratégique 2020 mettait l’accent sur la consolidation de la position dans les métiers historiques de commissionnaire en transport international multimodal et logisticien intégré. Des métiers somme toute assez lointains de la location de grue et de matériel de manutention (activité principale de Canet Levage).

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Rappelons que TIMAR s’était déjà débarrassé, en 2016, là encore après une restructuration assez coûteuse, de sa filiale française MTS (Maghreb Transport Services), qui commençait à peser lourd sur la rentabilité du groupe (6 millions de dirhams rien qu’en provisions au titre de l’exercice 2015). 

 
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