Automobile

Carlos Ghosn, ex-patron de Renault-Nissan fuit le Japon pour le Liban

L’ancien patron du groupe automobile Renault-Nissan arrêté au mois de novembre 2018 au Japon où on l’a accusé de malversations financières et assigné à résidence à Tokyo depuis le 25 avril dernier , après une détention de 129 jours, a fui et se trouve au Liban venant de Turquie à bord d’un avion privé.

L’information a été  donnée ce lundi soir en exclusivité par le quotidien libanais de langue arabe Al Joumhoriya. Ce dernier précise qu’il ne sait pas si Ghosn avait quitté le Japon grâce à une autorisation judiciaire ou bien il a tout simplement réussi à fuir le pays. La presse libanaise et internationale donne l’information sans plus de précisions quant à la date exacte de son atterrissage au pays du cèdre. Certains parlent de dimanche, d’autres évoquent lundi.

Le procès de Ghosn qui a la triple nationalité française, libanaise et brésilienne, devrait s’ouvrir le 21 avril 2020 à Tokyo. Les Japonais l’accusent de corruption et d’abus de confiance mais Carlos Ghosn a toujours clamé son innocence et a parlé de cabale et de machination montées contre lui pour l’évincer de la direction du groupe automobile.

Ghosn confirme son arrivée à Beyrouth

Dans la nuit du lundi à mardi, Carlos Ghosn a confirmé via un communiqué relayé par les médias libanais et internationaux, son arrivée dans la capitale libanaise, en promettant de donner des détails sur sa rocambolesque évasion  dans les jours à venir. « Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité, où la discrimination est généralisée et où les droits de l’homme sont bafoués, cela au mépris absolu des lois et traités internationaux que le Japon a ratifiés et qu’il est tenu de respecter », peut-on lire dans ce communiqué. « Je n’ai pas fui la justice. Je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine ».

Affaire à suivre.

 
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