Offshoring

Centres d’appels : les professionnels tablent sur une activité rentable à la fin du troisième trimestre 2020

Les opérateurs de l’offshoring se mobilisent pour faire face à la crise. Plusieurs mesures ont été mises en place pour assurer la continuité de l’activité.

Dans le secteur des centres d’appel, la crise sanitaire a mis les opérateurs dans une situation très difficile. Pour préserver la santé et protéger les collaborateurs, l’Association marocaine de la relation client (AMRC), qui a organisé une visioconférence le 23 avril sur l’impact de la crise, a mis en place une charte de conformité sanitaire Covid-19. Selon Othmane Serraj, président de cette association, quiprès de 20 mesures ont été mises en place dans la charte de conformité sanitaire pour protéger les parties prenantes. Notons que ces mesures concernent principalement le transport des salariés, le déplacements et réunions, la distanciation sur les plateaux et espaces de formation ou encore la garantie d’une hygiène irréprochable.

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« Malgré cette période de crise sanitaire, nous avons assuré la continuité de service des collaborateurs des centres de contact, en partie grâce au télétravail. Malgré toutes les mesures déployées, les répercussions de la crise sanitaire sont bien visibles sur le rendement. Cependant, les activités de recrutement et de formation de nouveaux collaborateurs redémarreront de façon normale dès le déconfinement », souligne le président, ajoutant que son ambition est de reprendre une activité rentable à la fin du troisième trimestre 2020, qui, selon lui, est le plus important en terme de rendement pour le secteur.

Pour rappel, le secteur emploie près de 80.000 salariés, principalement des jeunes diplômés. L’offshoring réalise aussi un chiffre d’affaire à l’export avoisinant les 11 milliards de DH, et contribue à plus de 5% de la croissance du PIB du royaume. « Malgré la baisse visible d’activité remarquée ces derniers temps, le secteur représente toujours une garantie d’entrées de devises, dont le Maroc a grandement besoin, en particulier lorsque plusieurs secteurs à haute valeur ajoutée ont vu leur production ralentir en cette période de crise sanitaire », précise le secrétaire général, Youssef Chraibi, ajoutant que le télétravail a été une solution adoptée dans près 40% à 50% des cas.

 
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