Afrique

CGLU Monde : Le couronnement de la stratégie d’internationalisation des élus marocains

A travers l’élection de son président Mohamed Boudra, maire d’Al Hoceima, à la tête de CGLU, l’Association marocaine des présidents des Conseils communaux – AMPCC confirme son rôle de phare et de porte-voix international des territoires.

Cette élection, qui traduit la confiance des pays africains et du monde entier, contribuera fortement au rayonnement du Maroc et de ses élus locaux et régionaux au niveau international. Elle permettra également d’asseoir le rôle de l’AMPCC comme force de proposition et source de solutions pour les élus marocains et internationaux sur la décentralisation et le développement local durable.

A la tête d’une délégation de près de 50 acteurs marocains, dont 35 élus locaux et régionaux, et avec le soutien de ses pairs africains et de la Section régionale CGLU Afrique, le président Mohamed Boudra se trouve donc aujourd’hui et pour les trois prochaines années à la tête du mouvement municipaliste mondial.

« Cet honneur qui nous est fait, constitue une responsabilité immense à la hauteur de laquelle nous nous hisserons grâce au soutien de l’ensemble des membres de CGLU, dans l’union sacrée de nos différences, et pour porter la voix unifiée de nos revendications et de nos propositions. Nous promouvrons un Agenda », explique Boudra, président de l’AMPCC, vice-président de CGLU Afrique pour la Région Afrique du Nord, et désormais président de CGLU Monde.

Le Congrès 2019 de CGLU a réuni plus de 3.000 participants à Durban, Afrique du Sud. Il a été l’occasion de confirmer les orientations politiques de l’organisation à savoir :

– L’approfondissement de la décentralisation dans toutes les régions du monde ; 

– le renforcement des relations entre les élus locaux et régionaux et les autres acteurs en vue de promouvoir la co-création des politiques locales au service des populations ; 

– l’augmentation du volume de la voix des autorités locales et régionales portée par leurs associations nationales de collectivités territoriales sur les grands enjeux de notre temps, y compris l’Agenda 2030 des objectifs de développement durable ; les Agendas du Climat et du Financement du Développement ; le nouvel Agenda Urbain Mondial ; et en Afrique l’Agenda 2063 de l’Union Africaine sur « l’Afrique que nous voulons ».

A l’issue du Congrès, deux textes fondateurs ont été adoptés : la Déclaration politique de Durban, qui offre une vision solide de l’avenir du mouvement municipal international pour le XXIe siècle et s’appuie sur le programme municipaliste de l’organisation mondiale pour la prochaine décennie et la Déclaration finale de l’Assemblée mondiale des gouvernements locaux et régionaux dans laquelle les engagements et les visions partagés de ses membres visant à ne laisser personne ni aucun territoire pour compte sont garantis, et qui accélère les actions en vue d’atteindre la durabilité, et repense ses partenariats avec tous les acteurs et la société civile.

 
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