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Climat des affaires : La Banque mondiale appelle à redoubler d’efforts

Multiplier les réformes visant le renforcement de l’amélioration du climat des affaires en faveur des entreprises est une condition sine qua non à toute croissance économique. Pour réussir ce défi, le Groupe de la Banque mondiale appelle les gouvernements à partager les meilleures pratiques et à renforcer leurs compétences en la matière.

L’amélioration du climat des affaires en faveur des entreprises est un prérequis à toute prospérité économique. C’est ce que l’on retient de la troisième édition de l’Atelier technique annuel sur le Doing Business, organisée récemment à Dubaï par le Groupe de la Banque mondiale et l’Autorité fédérale pour la compétitivité et la statistique (FCSA) des Émirats arabes unis (EAU). Cette rencontre (du 10 au 13 décembre) a permis aux experts du Groupe de la Banque mondiale et aux 400 participants, issus de 30 pays d’Afrique, d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient, de revenir sur les grandes lignes du Doing Business 2020 et d’échanger sur les meilleures pratiques et connaissances que les gouvernements du Moyen-Orient et d’Afrique notamment, doivent mettre en œuvre en vue du renforcement de l’amélioration de l’environnement des affaires.

Soulignons que l’Atelier technique annuel de cette année a été placé sous le thème « L’aspiration mondiale à la croissance des entreprises et à la prospérité économique ». La rencontre s’est principalement focalisée sur la création d’entreprise, la protection des investisseurs minoritaires, l’obtention d’un permis de construire et l’exécution des contrats. Aussi, une formation sur les stratégies de communication efficaces en matière de réforme a-t-elle été offerte aux participants.

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Pour Sérgio Pimenta, vice-président de la Société Financière Internationale (IFC) pour le Moyen-Orient et l’Afrique, l’Atelier technique sur le Doing Business est un outil unique visant à aider les experts réformateurs à mieux réformer l’environnement des affaires de leur pays afin d’attirer et de retenir plus d’investissements privés. « Cette rencontre revêt une importance critique, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique, compte tenu du rôle essentiel que le secteur privé est amené à jouer pour soutenir une croissance et un développement inclusifs », a-t-il indiqué.

Force est de rappeler que le rapport Doing Business 2020 a montré une amélioration des compétences en matière de réforme au Moyen-Orient et en Afrique. On note que les économies du Moyen-Orient ont mis en oeuvre un nombre record de 57 réformes en faveur des entreprises. Cette région compte aussi quatre des 10 pays ayant le plus amélioré leur environnement des affaires dans le monde (Arabie saoudite, Bahrein, Jordanie et Koweït). De leur côté, les pays d’Afrique subsaharienne ont mis en œuvre 73 réformes (Le Nigéria et le Togo se classent en tête parmi les pays les plus réformateurs du monde, l’Île Maurice occupe désormais le 13è rang mondial pour la facilité de faire des affaires).

« Malgré les progrès constants réalisés ces dix dernières années sur les indicateurs Doing Business, il reste encore beaucoup à faire pour que les pays du Moyen-Orient et d’Afrique réduisent l’écart avec les économies les plus réformatrices du monde », a fait remarquer Caroline Freund, Directrice mondiale pour le commerce, l’investissement et la compétitivité à la Banque mondiale. « Des initiatives telles que cet Atelier technique sont nécessaires pour accélérer et approfondir les programmes de réforme dans ces régions », a-t-elle souligné.

 
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