Santé

Coronavirus : De nouveaux symptômes s’ajoutent à la liste

Le coronavirus a fait au moins 280.693 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine et ne cesse de se développer. Chaque semaine la liste des symptômes provoqués par la pandémie s’allonge.

Depuis le début de la propagation du coronavirus dans le monde, les symptômes les plus fréquents étaient la fièvre, la toux sèche et la ‎fatigue. En l’espace de trois mois, ce qui avait commencé comme une grippe classique s’est transformé en un catalogue de syndromes qui dans leurs formes les plus sévères peuvent déclencher ces désormais fameuses « tempêtes de cytokine », un emballement de la réaction immunitaire pouvant entraîner la mort.

Il n’est pas rare qu’un virus provoque autant de manifestations, mais certains symptômes du SARS-CoV-2, comme la perte d’odorat ou la formation de caillots sanguins, semblent bien spécifiques à cette épidémie.
«La plupart des virus peuvent endommager les tissus là où ils se reproduisent ou provoquer des dommages collatéraux du système immunitaire qui combat l’infection», explique Jeremy Rossman, expert en virologie à l’université britannique du Kent.

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Les médecins soupçonnent le Coronavirus d’être responsable de l’hospitalisation de plusieurs dizaines d’enfants à New York, Londres et Paris présentant des états inflammatoires « multi-systémiques » rares, évoquant une forme atypique de la maladie de Kawasaki ou un syndrome du choc toxique, qui s’attaque aux parois des artères et peut provoquer une défaillance d’organes.

Des dizaines d’études médicales ont décrit d’autres conséquences potentiellement létales de la maladie, dont des accidents vasculaires cérébraux et des atteintes cardiaques. Des chercheurs de l’Université de médecine de Nanjing (Chine) ont rapporté des cas de patients ayant développé des complications urinaires et des atteintes rénales aigües. Ils ont observé des bouleversements dans les hormones sexuelles mâles, conseillant aux hommes jeunes désireux d’avoir des enfants de consulter une fois guéris.

Les médecins généralistes, en première ligne, ont été les premiers à tenter de dégager des schémas dans l’évolution de l’épidémie. « On nous avait dit au début: fièvre, maux de tête, petite toux. On nous a rajouté: nez qui coule, gorge qui gratte. Ensuite, c’étaient les symptômes digestifs: diarrhée, maux de ventre », se souvient Sylvie Monnoye, médecin de famille à Paris.

Puis douleurs dans la cage thoracique, perte du goût et de l’odorat, liaisons cutanées comme l’urticaire ou des engelures sur les orteils, troubles neurologiques… « On a commencé à se dire qu’il fallait se méfier d’à peu près tout », commente le Dr Monnoye.

(Avec AFP)

 
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