Pandémie

Coronavirus: selon l’OMS, les cas de réinfection seront peu fréquents

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé que les cas de réinfection au coronavirus seront « très peu nombreux », après l’annonce lundi d’un premier cas avéré à Hong Kong.

« Il n’y a probablement qu’une faible possibilité que des personnes soient réinfectées par la Covid-19 », a déclaré une porte-parole de l’OMS, la Dr Margaret Harris, à la suite de rapports de Hong Kong indiquant qu’un homme avait contracté le coronavirus pour la deuxième fois dans un intervalle de plus de quatre mois.

S’adressant aux journalistes à Genève, la Dr Harris, a minimisé les craintes que ce développement puisse annoncer une nouvelle alerte au coronavirus. « L’important à noter est que les chiffres sont très, très petits », a-t-elle fait valoir. Selon elle, « il s’agit donc d’un cas documenté sur plus de 23 millions et nous verrons probablement d’autres cas documentés ».

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Des questions subsistent néanmoins quant à la durée de l’immunité contre le coronavirus. Jusqu’à présent, lorsqu’une personne était identifiée comme réinfectée, il n’était pas clair si cela provenait d’un problème de test ou effectivement d’une nouvelle infection, a dit la porte-parole de l’OMS. « L’important, c’est qu’il s’agisse d’une documentation claire », a fait remarquer la Dr Harris.

L’OMS rappelle qu’elle a eu « de temps en temps des rapports anecdotiques de personnes testées négatives, puis positives ». « Et jusqu’à cette affaire, il n’était pas clair s’il s’agissait simplement d’un problème de dépistage ou si les gens étaient infectés une seconde fois », a insisté la Dr Harris.

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Selon des rapports des médias, des chercheurs de Hong Kong ont annoncé lundi avoir identifié le premier cas avéré de réinfection. Deux autres ont ensuite été mentionnés aux Pays-Bas et en Belgique par des médecins. Mais pour l’OMS, l’urgence est de comprendre, « ce que cela signifie en termes d’immunité (des personnes) ». « Et c’est pourquoi nous avons beaucoup de groupes de recherche qui suivent réellement les gens, mesurent les anticorps et essaient de comprendre combien de temps dure la protection immunitaire – la protection immunitaire naturelle. Et cela doit être compris car ce n’est pas la même chose que la protection immunitaire qu’un vaccin fournit », a poursuivi la Dr Harris.

Avec MAP

 
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