Energie renouvelable

Décarbonation de l’économie : le groupe Nareva élargit son spectre d’intervention

Après les mégaprojets en énergie renouvelable (ENR), le groupe Nareva se lance dans les installations vertes de plus petites tailles.

La filiale du groupe Al Mada qui avait été en 2013 un des premiers opérateurs privés à exploiter des fermes éoliennes au Maroc, cherche à développer le métier d’EPCiste (opérateur qui se charge de l’ingénierie, la construction et l’achat) en ENR.  Aussi, après avoir démarré par de premières opérations intra-groupe, Nareva Services, la nouvelle filiale dédiée à cette activité, commence petit à petit à élargir le spectre de son intervention en proposant ses services à des clients en dehors du groupe Al Mada.

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Il faut dire, que les besoins de décarbonation de l’économie et notamment dans l’angle mort du bouquet énergétique vert marocain, à savoir l’offre en moyenne tension, crée un appel d’air inédit pour les EPCistes, développeurs et autres installateurs pour accompagner une demande grandissante. Nareva Services ne compte pas s’arrêter à de la vente d’équipement (de type photovoltaïques), mais propose également des solutions de financements novatrices au Maroc dites de tiers-investissement.

Des offres qui permettent au client de bénéficier d’un parc solaire et de son électricité produite pendant une durée contractuelle déterminée, en contrepartie d’une redevance fixe avant de récupérer à la fin du contrat la propriété totale des équipements. Cette solution alternative à la dette bancaire trouve de plus en plus d’adeptes industriels qui ne souhaitent pas investir eux-mêmes dans des infrastructures non critiques et/ou non stratégiques, mais qui ont le souci tout de même de décarboner leur process.

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Le hic c’est que pour fournir ce genre de solutions, il faut avoir les poches profondes et mobiliser le financement sur de longues durées (un seul client comme COPAG qui cherche à installer une ferme solaire de près de 5 MW nécessite un investissement de plus de 30 millions de dirhams). Or, au Maroc aucun acteur financier institutionnel n’a émergé à ce jour pour combler ce genre de besoins alors que sous d’autres cieux, la décarbonation de l’industrie et des activités commerciales s’est fortement appuyée sur des financements des plus diversifiés incluant le mode tiers-investisseur.

 
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