Parlement

Des réformes en stand-by

Plusieurs réformes apportant des nouveaux vents au Maroc butent sur un blocage au sein du parlement, dont le non aboutissement de leurs consensus et tant d’autres contraintes postposent leurs examens jusqu’à la prochaine session d’octobre.

La seconde chambre parlementaire place en stand-by la semaine dernière à l’issue de la session d’avril, la réforme tant attendue du système d’éducation, dont un texte stratégique y aurait dû être adopté mais a finalement été postposé à l’horizon de la prochaine rentrée. Après avoir été largement débattu au parlement par les députés, la réforme du système d’éducation s’est vue finir en seconde chambre (la chambre des conseillers) pour finaliser son adoption, où des discussions autour de ce projet de loi-cadre ont eu lieu. Des groupes parlementaires s’étaient opposés à certaines dispositions de cette réforme. La polémique avait étalé les articles 2 et 31 relatifs à l’alternance linguistique.

Le processus d’adoption du texte du projet de loi-cadre a été postposé jusqu’à l’ouverture de la session d’octobre. Pourtant, il s’agissait d’une réforme a priori urgente et décisive dont le Parlement aurait dû finaliser l’adoption à l’issue de l’ultime instance, où le président du conseil supérieur de l’éducation et de la formation Omar Azzimani a précisé que l’urgence de cette réforme ne peut tolérer aucune hésitation ni retard, même si elle se heurte à des résistances adverses, rapporte le quotidien L’Economiste.

En outre, à la réforme du système d’éducation, un autre texte stratégique traine aussi au Parlement et ce, depuis des années. Le projet de loi organique sur le droit de grève se caractérise d’une stérilité envers l’aboutissement d’un consensus, ce qui a contraint les députés de la commission en charge de ce dossier de reporter son examen à la prochaine session.

La couverture médicale (AMO) des ascendants dont le projet de loi 63-16, est aussi en stand-by au niveau de la chambre des conseiller. Ce projet de loi a déjà été adopté en conseil de gouvernement en 2016, avant d’être soumis au parlement. Dès lors le blocage du processus persiste, faute d’un consensus autour de certaines dispositions.

 
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