Fiscalité

DGI : suspension du référentiel des prix de l’immobilier

La Direction Générale des Impôts (DGI) vient d’annoncer une nouvelle mesure fiscale visant la réactivation du marché de l’immobilier en favorisant les ventes immobilières.

La recherche du prix auquel un immeuble peut être cédé doit s’appuyer sur les données réelles d’un marché immobilier en situation normale. Elle consiste, en effet, à apprécier la valeur vénale du bien à l’aide des ventes portant sur des immeubles identiques ou tout au moins similaires, souligne la Direction. La mise en œuvre de cette méthode empirique suppose deux actions essentielles. Premièrement : mener une étude des actes de cessions à des intervalles réguliers afin de suivre l’évolution du marché. En effet, le référentiel des prix doit refléter les prix de l’immobilier prévalant sur le marché et non pas l’inverse. Deuxièmement : tenir compte des spécificités  de  chaque  bien  susceptibles  d’avoir une répercussion importante sur sa valeur, en prenant en considération le champ géographique concernée par  l’étude, la période d’évaluation ainsi que les caractéristiques physiques, juridiques ou économiques du bien immobilier.

Lire aussi | Fonds Covid-19/déductibilité fiscale : une polémique qui n’a pas lieu d’être

Dans ce contexte et en raison des perturbations que connaît actuellement le marché immobilier en cette période de crise et dans la perspective  d’introduire des réajustements au niveau de l’approche du référentiel  des  prix de l’immobilier conformément aux recommandations des dernières assises fiscales, l’application dudit référentiel sera suspendue en attendant que le marché retrouve son évolution et ses tendances normales. Il sera procédé alors à la mise en place, en collaboration avec les partenaires,  d’une nouvelle approche fondée sur les mécanismes d’ajustement visés ci-dessus, annonce la DGI.

Lire aussi | Impôt: la DGI permet aux contribuables de repousser le paiement à fin septembre

La suspension précitée concerne toutes les ventes immobilières dont les actes sont établis à partir de la date du début de l’état d’urgence sanitaire et qui n’ont pas fait l’objet à ce jour, d’une procédure de régularisation.

 
Article précédent

La tension continue de monter entre la RAM et les pilotes

Article suivant

Loi de finance rectificative : l’austérité en marche