Sahara

El Guerguarat : Des personnalités politiques européennes et des experts soutiennent l’intervention des FAR

Bon nombre de personnalités politiques européennes ont salué l’attachement du Maroc au cessez-le-feu et soutiennent l’intervention des FAR pour mettre un terme aux agissements du polisario.

Au lendemain du rétablissement de l’ordre à El Guerguerat par les FAR, les réactions de par le monde continuent de conforter le bien-fondé et la légalité de l’action entreprise par le Maroc. Ainsi, plusieurs personnalités politiques européennes et des experts ont été unanimes à saluer l’attachement du Maroc au cessez-le-feu et à souligner le caractère légitime de l’intervention des Forces Armées Royales (FAR) afin de sécuriser le passage reliant le Royaume et la Mauritanie via la zone tampon d’El Guerguarat et de mettre un terme aux agissements du polisario, rapporte la MAP. Du Commissaire européen chargé du Voisinage et de l’Elargissement, Olivér Várhelyi, au politologue espagnol Pedro Ignacio Altamirano, en passant, entre autres, par le groupe des Verts au Parlement européen, ou par Suarez Lamata, député du Parti populaire espagnol (PP, opposition) au Congrès des députés ou encore par Juan Vicente Pérez Aras, élu du PP au Congrès des députés, jusqu’à Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe, ils ont tous salué l’attachement du Maroc au cessez-le-feu et soutenu l’intervention des FAR pour mettre un terme aux agissements du polisario.

Parlement européen

C’est ainsi que le Commissaire européen chargé du Voisinage et de l’Elargissement, Olivér Várhelyi, a ainsi salué l’attachement du Maroc au cessez-le-feu, insistant que « garantir la libre circulation des personnes et des biens est fondamentale ».  Il a ainsi affirmé sur son compte Twitter que « les tensions doivent laisser la place au processus politique », soulignant qu’ « il est primordial de préserver la stabilité politique et économique du voisinage ». 

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Même son de cloche pour le groupe des Verts au Parlement européen qui, tout en saluant l’attachement du Maroc au cessez-le-feu, a souligné qu’« il est vital de préserver la stabilité politique, économique de la région ».  Le député européen Mounir Satouri a insisté dans son tweet au nom du groupe des Verts que « la libre circulation des personnes et des biens n’est pas négociable », affirmant dans ce contexte que « l’Europe doit encourager la relance du processus politique » pour le règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain.  *

Espagne

En Espagne également, note la MAP, bon nombre de personnalités politiques ont affirmé que le Maroc a agi de « manière légitime » en mettant fin aux « provocations des milices » du polisario dans la zone tampon d’El Guerguarat.  « Le Maroc agit de manière légitime pour mettre fin aux provocations des milices du polisario soutenues par l’Algérie dans la zone tampon d’El Guerguarat », a souligné Eloy Suarez Lamata, député du Parti populaire (PP, opposition) au Congrès des députés.  L’intervention des Forces Armées Royales pour rétablir la sécurité et assurer la liberté de circulation au passage d’El Guerguarat à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie “a permis de résoudre également un problème pour l’Espagne, celui des échanges commerciaux avec la Mauritanie », a ajouté Lamata. 

Juan Vicente Pérez Aras, élu du PP au Congrès des députés, a, pour sa part, relevé que la zone d’El Guerguarat « revêt un intérêt particulier » pour les échanges commerciaux de l’Espagne, notamment en ce qui concerne le secteur de la pêche. 

De son côté, Juan Segovia, membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, au pouvoir), a souligné que le Maroc, en procédant au déblocage du passage d’El Guerguarat, a exercé son « droit de protéger son intégrité territoriale ».  « Le Maroc, à l’instar de tous les pays du monde, a le droit et même le devoir de protéger sa propre intégrité territoriale », a affirmé Segovia, assurant que l’intervention des Forces Armées Royales pour libérer cette zone « importante pour le trafic commercial des pays de la région et de l’Espagne » s’inscrit dans le cadre de l’exercice de ce droit.

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Quant à Jorge Verstrynge Rojas, mentor du parti Podemos, il a, lui aussi, affirmé que la décision du Maroc d’agir pour mettre fin aux « provocations inacceptables des milices du polisario, soutenues par l’Algérie » dans la zone tampon d’El Guerguarat au Sahara marocain est « extrêmement légitime ».  « Depuis l’intrusion de ces milices dans la zone d’El à Jorge, le Maroc a fait preuve de retenue, de sagesse et d’un esprit de responsabilité. Toutefois, l’intervention du Maroc pour mettre fin au blocage est extrêmement légitime et raisonnable », a souligné Verstrynge Rojas, assurant que le blocage de cette zone ne portait pas atteinte seulement aux pays voisins, mais aussi à l’Espagne dont les échanges commerciaux avec la Mauritanie ont été perturbés.

France

 En France, plusieurs politiques ont fait le même constat. C’est le cas, entre autres, du géopolitologue français, Aymeric Chauprade, qui a insisté que face aux provocations du polisario dans la zone tampon d’El Guerguarat, « le Maroc n’avait d’autre choix que d’intervenir » estimant que le polisario et l’Algérie « vexés de leurs échecs diplomatiques et onusiens jouent la déstabilisation.

Quant à Emmanuel Dupuy, président de l’Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE), un Think tank spécialisé dans les questions de défense, géopolitique, géoéconomie et géostratégie, il a fait observer que la tension dans la zone tampon d’El Guerguarat montre “la grande fébrilité de l’Algérie”, excédée par les succès diplomatiques marocains dans le dossier du Sahara.

Italie

En Italie, le président de la Ligue italienne des droits de l’homme, Antonio Stango, a souligné que l’intervention des FAR pour rétablir la sécurité et assurer la liberté de circulation au passage d’El Guerguarat à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie était « nécessaire » et « « est conforme aux droits légitimes du Maroc tels que garantis par les conventions internationales ».  Pour sa part, le président de l’Institut des études politiques et économiques en Italie, Domenico Letizia a condamné les agissements du polisario, qui, soutenu par l’Algérie, « joue avec le feu en persistant dans ses violations des règles du droit international ».  Dans un article intitulé « Sahara, l’option suicidaire du polisario », l’expert italien relève que le polisario « continue de prendre des initiatives en violation du droit international, avec des appels à la guerre, une campagne de communication contre le Secrétaire Général de l’ONU et la mission des Nations Unies, Minurso, continuellement sujette à des attaques et des provocations par les séparatistes ».

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(avec MAP)

 
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