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Electronique : Microchoix recrute ses franchisés

Microchoix compte se développer en lançant son réseau de franchises, avec pour objectif la création d’une quarantaine de points de vente dans cinq ans.

Etre franchisé Microchoix est désormais possible! Le leader de la distribution de produits informatiques et électroniques grand public compte se lancer dans l’aventure de la franchise. «C’est une étape stratégique de notre développement. Grâce à ce dispositif, nous allons renforcer notre présence en développant notre réseau de points de vente sur tout le territoire», explique Khalid Saadi, Président Directeur Général de Microchoix. Pour parfaire cette stratégie, l’entreprise marocaine a fait appel à un cabinet français spécialisé dans le domaine de la franchise pour l’accompagner dans tout le processus depuis l’élaboration de la stratégie jusqu’à son déploiement. «C’est un réel défi que se lance aujourd’hui Microchoix, car c’est un véritable métier que de lancer sa franchise», avance Gilbert Mellinger, le président directeur général de Epac, cabinet de conseil en développement et management de réseaux Franchise. La société marocaine qui dispose aujourd’hui de neuf magasins dans différentes villes du Royaume pour un chiffre d’affaires de 106 millions de dirhams en 2011(~140 millions de dirhams pour 2012), cherche à étendre son réseau à une cinquantaine de magasins à l’horizon 2016 représentant un chiffre d’affaires de près de 500 millions de dirhams. Un challenge qui est loin d’être facile à réaliser, surtout au vu de l’investissement total initial demandé. En effet, pour avoir la franchise Microchoix, deux choix s’offrent à l’investisseur. Pour le premier, il faut être capable de débourser au minimum la modique somme de 2,45 millions de dirhams pour être un franchisé d’un magasin de 200 m². Ce montant comprend un droit d’entrée de 400.000 dirhams, des dépenses d’aménagement de 700.000 dirhams et un stock initial à financer de l’ordre de 1,35 million de dirhams. Pour ceux intéressés par la seconde option, à savoir un magasin d’une surface de 400 m², l’investissement grimpe facilement à la somme de 4,1 millions de dirhams. Le droit d’entrée reste le même, contrairement aux frais d’aménagement et au stock initial à financer qui s’élèveront respectivement à 1,4 et 2,3 millions de dirhams. Les futurs franchisés peuvent faire appel à la banque à hauteur de 50%. Ce sont donc des investisseurs avec un minimum de fonds propre de 1,225 millions de dirhams que Microchoix cherche à recruter. L’investissement demandé ne risque-t-il pas de limiter les potentialités de recrutement de candidats? «les montants d’investissement demandés reflètent ce que cela coûte», lance Gilbert Mellinger. Et au président directeur général de Microchoix d’ajouter, «tout est relatif, il y a des investisseurs qui dépensent bien plus pour lancer une franchise de restauration ou autre… cela dépend de la typologie d’investissement»,explique Khalid Saadi. Ce qui conforte le top management dans leur démarche, c’est la promesse de rentabilité dès la première année. Quant au retour sur investissement en fonds propres, il se fera à partir de la troisième année. Le franchisé aura aussi à verser des royalties à Microchoix dont le taux dépend du chiffre d’affaires réalisé. Pour un chiffre d’affaires inférieur à 17 millions de dirhams, le franchisé versera 2%. Dans le cas contraire, il versera 3% du chiffre d’affaires. Il est clair que Microchoix est confiant dans la stratégie mise en place et espère recruter au moins dix franchisés dans les deux années à venir. Pour y arriver, l’entreprise a mis en œuvre tous les leviers qui font le succès d’un réseau de franchises, à savoir la dynamique produits, l’équipe d’animateurs, le manuel opérationnel en ligne, le système de reporting et marketing bi-canaux,… Elle s’est même dotée d’un département dédié à la franchise : «Développement et Animation» qui est directement rattaché à la présidence.

PAR Hayat Gharbaoui

 
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