Enseignement

emlyon business school investit dans un nouveau campus

La business school française emlyon creuse son sillon au Maroc.

En effet, en trois ans d’existence à peine sur le marché marocain, le groupe d’enseignement supérieur originaire de Lyon où il a été fondé en 1872 tutoie désormais la barre de 1 000 étudiants entre formation continue (par quoi le marché marocain a été attaqué à la rentrée 2016/2017) et formation initiale. Une performance inédite où les principales business school ont mis entre 10 et 20 ans pour atteindre un tel niveau au Maroc. Mais il faut dire qu’outre la qualité et la renommée des formations dispensées par la 4ème business school en France, le groupe emlyon qui a connu une métamorphose depuis 2015 n’a pas ménagé ses efforts pour faire de sa première implantation en Afrique une véritable réussite. Aussi, ses deux filiales marocaines EMLC Business School et EMLC Executive ont récemment investi plus de 60 millions de DH dans un nouveau campus flambant neuf à Casa Marina (près de la mosquée Hassan II de Casablanca). L’objectif est d’aller chercher les 2 000 étudiants inscrits à l’horizon 2022 ce qui ferait probablement du Maroc le premier marché hors Hexagone pour le groupe emlyon dont le plan stratégique Nouveaux Territoires 2020 donne la priorité à l’international et l’innovation technologique. D’ailleurs, au cours des 24 prochains mois, la marque emlyon sera déployée dans cinq nouveaux pays africains mais également en Amérique latine et en Inde, et ce après le Maroc et la Chine (Shanghai) qui auront incarné les premiers pas du groupe en dehors de la France.

Rappelons que le Maroc est le pays africain qui attire le plus les établissements d’enseignement supérieur français. Outre l’emlyon, d’autres poids lourds tels l’Essec, Paris-Dauphine ou encore l’Ecole Centrale (pour les études en ingénierie) ont déjà planté leurs étendards dans le pays. Certains d’entre eux en partenariat capitalistique avec des opérateurs locaux (tel Paris-Dauphine avec HEM) et d’autres en s’attaquant seuls à la concurrence locale incarnée principalement par HEM, l’Université Internationale de Rabat et l’Université Internationale de Casablanca.

 
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