L'édito

Et pourtant, on avance

La crise sanitaire a tout chamboulé. Il fallait, il faut, à la fois, répondre aux urgences et se projeter dans l’après. C’est un exercice qui n’est pas anodin. Le Maroc comme tous les pays du monde, y est confronté. Le programme des 500 projets identifiés, en est l’exemple. On a identifié cinq cent niches qui s’inscrivent dans une vision d’avenir, d’une économie à la fois responsable sur le plan de l’environnement et de la responsabilité sociale, mais aussi porteurs de création de valeurs.

Le résultat à ce stade est hyperintéressant. Les projets candidats à ce programme sont importants, numériquement, mais aussi par leur originalité. C’est la preuve que nous pouvons sortir par le haut, avec une conception d’une nouvelle économie, productive, mais solidaire, résiliente aux changements internationaux, et surtout ancrée dans un nouveau projet sociétal. La Chambre des Conseillers est souvent décriée. Certains estiment qu’elle est superfétatoire, que ce sont des dépenses publiques en plus pour pas grand-chose. C’est faux, le bicaméralisme a aussi des qualités, des vertus.

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La deuxième Chambre propose des amendements à la Loi des Finances qui ont le sceau du bon sens et surtout qui proviennent de l’expérience d’entrepreneurs. Bien sûr que le débat est ouvert, il est intéressant, basé sur des éléments objectifs et non pas idéologiques. Mais les propositions sont sérieuses, ont un vrai fond et peuvent permettre d’améliorer le texte initial de la Loi de Finances. C’est le rôle constitutionnel de la deuxième Chambre et elle essaye de le remplir. Les autres sujets de ce numéro, vont de la résilience de l’OCP sur le marché mondial, au sport. Le fil rouge, c’est que le Maroc vit, se projette dans l’avenir et que le Covid-19, tue des personnes, mais pas cette volonté, d’un pays d’une nation ; à s’inscrire dans un avenir moins lugubre.

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Bien sûr que la vaccination ouvre un chemin de l’espoir et qu’il faut en faire un chantier national. Mais au-delà, il nous faut multiplier les initiatives sociales, gouvernementales, pour préparer la renaissance de l’économie, de la solidarité nommée, mais surtout de l’espoir.

 
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