L'édito

Et si on faisait preuve d’optimisme [Par Jamal Berraoui]

L’angoisse reprend le dessus et la communication officielle n’aide pas. Si on peut considérer que le nouveau variant, beaucoup plus contagieux prendra le dessus et que le nombre de contagions va sûrement exploser, il est établi que le variant Omicron est moins agressif. C’est la faiblesse de nos capacités hospitalières qui est en cause.

Ce n’est pas le moment de faire le procès de quiconque. Mais, nous avons un gros problème, c’est que les troisièmes doses ne marchent pas, seulement 6% des éligibles ont répondu à l’appel et il y a cinq millions de Marocains qui ne veulent pas se vacciner. Il faut les convaincre et non pas les contraindre. Mais, nous avons des motifs d’espérance. Si nous réussissons à engager réellement la protection sociale et si la couverture médicale fonctionne, on sauvera peut-être l’hôpital public. L’expérience a prouvé qu’il était en déshérence. Il faut une nouvelle gouvernance et c’est ce qui tarde à venir.

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On peut aussi signaler que le système bancaire fait de son mieux pour relancer l’économie. Ce n’était pas acquis, mais c’est le cas. Il y a des limites, on ne peut pas demander aux banques de fragiliser à l’extrême leur équilibre financier. Enfin, les entreprises ont démontré leur capacité de résilience, contrairement à l’idée qu’elles sont d’une fragilité absolue. Le rôle de l’exécutif c’est de s’appuyer sur ces points de force pour élaborer des programmes qui, au-delà des aléas sanitaires, relancent l’économie. Ce n’est pas le plus simple, mais c’est le vœu qu’on peut former pour le nouvel an.

 
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