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Forum de Davos : le modèle américain est un exemple pour le reste du monde, selon Donald Trump

La 50ème édition du Forum économique mondial (WEF), plus connu sous le nom de la célèbre station de ski suisse de Davos, s’est ouvert ce mardi 21 janvier pour se terminer vendredi prochain. La principale attraction de cette première journée est le président américain Donald Trump. Il a prononcé un discours le jour même de l’ouverture de son procès de destitution devant le Sénat.

Placée sous le thème :« Parties prenantes pour un monde cohérent et durable », cette édition s’ouvre  dans un climat international politique, économique et social, marqué par le sceau de la géopolitique, du pessimisme et des tensions et de l’épineux dossier du réchauffement climatique. Plus de 3.000 personnalités du monde de la politique, chefs d’Etat ou de gouvernement, de la communauté des affaires, de la société civile etc. y prennent part pour examiner et débattre des questions qui préoccupent notre monde. Parmi les présents figure la militante climatique suédoise Greta Thunberg, peu susceptible de mâcher ses mots sur l’urgence climatique.

Incontestablement, c’est le discours du président américain qui était le plus attendue pour ce mardi. Donald Trump, qui était accompagné d’une forte délégation, a prononcé un discours de 30 minutes peu avant midi, centré sur ses réalisations et performances économiques depuis son arrivée à la Maison Blanche. Il a annoncé avec fierté le grand retour des Etats-Unis, faisant l’éloge de sa politique économique libérale qui a donné des résultats au-delà des espérances du peuple américain. Dans ses guerres commerciales, il a souligné qu’il avait réussi à revoir l’Accord de libre-échange (NAFTA) signé avec le Canada et le Mexique en le qualifiant de désastre.

Au sujet de sa guerre commerciale et tarifaire avec Pékin, Trump a déclaré : «Avant mon élection, la Chine menaçait le commerce international. Nos relations avec ce pays ont connu des crises mais aujourd’hui, elles se sont nettement améliorées… ». S’étalant sur son bilan qui a tout d’une précampagne électorale et faisant parler les chiffres, il a affirmé avoir créé près de 7 millions d’emplois depuis son arrivé au pouvoir alors qu’il prévoyait deux millions. Le chômage est au plus bas depuis 50 ans. La distribution des richesses a touché toutes les catégories sociales et raciales. On enregistre un boom des « cols bleus » dans les entreprises. Il a épinglé au passage son prédécesseur Barack Obama sans le nommer en avançant que 60.000 entreprises avaient fait faillite, alors que sous sa présidence 12.000 nouvelles ont vu le jour.

Le temps du pessimisme est révolu !

Le locataire de la Maison Blanche a estimé que le temps du pessimisme est révolu relevant que ce sentiment a pris racine dans l’esprit  de la communauté d’affaires internationale. C’est probablement sa réponse à la directrice générale du Fonds monétaire internationale, Kristalina Georgieva dont l’institution a exprimé, la veille, son pessimisme sur la croissance économique mondiale pour 2020 et 2021. Pour Donald Trump, le modèle américain est un exemple pour le reste du monde. Il révèle que Les Etats-Unis ont attiré 25% des investissements internationaux grâce aux réformes et l’esprit de la libre entreprise. Abordant le dossier des hydrocarbures, il a souligné que  l’indépendance énergétique des Etats Unis est assurée ajoutant que son pays est aujourd’hui de loin le premier producteur de pétrole et de gaz  dans le monde et demande aux Européens de s’approvisionner sur le marché américain. Enfin, pour clore son discours sur une note environnementale, il a annoncé que les Etats-Unis rejoindront l’initiative d’un trillion d’arbres.

 
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