Economie

Gulfinvest : Le Maroc en position favorable

La 3ème édition de la Rencontre des investisseurs des pays du Golfe au Maroc, Gulfinvest, s’est ouverte lundi dernier à Tanger, et s’achèvera ce soir. Une aubaine pour les opérateurs économiques nationaux qui souhaitent dénicher des opportunités de coopération avec les investisseurs arabes.

Ce forum réunit cette année plus de 400 participants, dont 150 hommes d’affaire , relevant des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), organisme qui regroupe des pays parmi les plus riches du monde, à savoir l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Qatar, le Bahreïn et Oman. Derrière cette initiative se trouve la Chambre de commerce de Tanger, en partenariat avec la CGEM-nord et l’Union des Chambres de commerce des pays du Conseil de coopération du Golfe.

Un partenariat stratégique pour une économie d’avenir”, tel est le leitmotiv de cette troisième édition. En effet, l’évènement traduit la confiance et l’intérêt des acteurs internationaux, et particulièrement des acteurs économiques du Golf, dans l’économie marocaine. Ce sont les secteurs du tourisme, de l’industrie et de l’immobilier qui sont aujourd’hui les domaines les plus attrayants pour les investisseurs arabes. Mais la donne est en train de changer : les projets liés aux énergies renouvelables, aux nouvelles technologies, à la finance et aux fonds souverains sont porteurs de croissance et séduisent de plus en plus le gotha arabe des affaires.  Des ateliers thématiques et des rencontres individuelles ont eu lieu pendant ces 3 jours à l’image des « opportunités d’investissement dans les transports et la logistique », ou encore « les aspects de la coopération entre les femmes d’affaire du Golfe et les femmes d’affaire marocaines », réunions co-animées systématiquement par des intervenants du Golfe et marocains.

Rappelons que les investissements directs à l’étranger (IDE) en provenance des Emirats Arabes vers le Royaume, se sont élevés à 4,5 milliards de DH en 2011, se positionnant ainsi comme le  second investisseur au Maroc, après la France.

Le Maroc a pour sa part bien compris que l’Europe, victime de la crise, ne lui fournissait plus assez d’investissements nécessaires au développement de son économie. Se tourner vers les pays du Golfe représente une alternative sérieuse et cohérente pour les deux partis : les opérateurs du Golfe cherchent à placer les fonds et excès de liquidité provenant de la manne pétrolière en investissant dans les secteurs d’avenir, sujet à une forte croissance, telles que les énergies renouvelables. Dans ce contexte, le Maroc représente un marché intéressant pour les pays du Golfe Arabe : ils partagent la même langue, la même culture et Le Royaume Chérifien bénéficie également d’une situation politique stable, ce qui de facto lui confère une attractivité supplémentaire. 

 
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