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Il fait l’actu : Ali Fassi Fihri

Ali Fassi Fihri, directeur général de l’Office  national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a été sous pression et sous tension tout le long du mois de juin dernier subissant des attaques frontales ou par ricochet en raison de la situation financière de l’office. On l’a accusé de tous les maux. A commencer par le PJD, parti du chef de gouvernement Abdelilah Benkirane. C’est ainsi que les députés de cette formation politique au pouvoir  lui avaient réclamé des comptes le 11 juin  au sujet de primes accordées bau personnel de l’Office.

Changement de décor. C’est Andelilah Benkirane qui prend sa défense le 18 juin devant le parlement affirmant qu’Ali Fassi Fihri avait été accusé à tort de bien de maux. Pour preuve  a souligné Benkirane, l’audit de la Cour des comptes n’a relevé aucune anomalie particulière.

On est allé jusqu’à reprocher au patron son silence assourdissant  et son calme olympien face à toutes les attaques dont il a fait l’objet. Finalement, le patron de l’ONEE  a rompu le silence le mercredi  à l’occasion de la réunion  de la commission parlementaire  des infrastructures de base pour débattre de la signature récente du contrat programme conclu entre l’Etat et l’ONEE.

Et là, Fihri  a crevé l’abcès. Le quotidien Al Akhbar de ce vendredi relève que Fassi Fihri sort de son silence  et révèle les raisons de la détérioration de la situation financière de l’ONEE   tout en soulignant que c’est la première fois que le PJD s’allie avec l’Istiqlal pour défendre Fassi Fihri devant le parlement. Citant Hehri, Al Akhbar note que parmi les raisons de cette détérioration, figurent notamment la hausse de la demande en électricité, en raison de l’électrification du monde rural et son approvisionnement en eau potable, la tarification appliqué ne suffit pas à couvrir les coûts de vente. Fihri a aussi précisé qu’en raison des réductions tarifaires successives appliquées entre 1997 et 2004, L’ONEE a perdu à la fin de l’année 201322,1 milliards de dirhams de ses revenus auxquels  il faut y ajouter les dettes contractées par les administrations, les collectivités locales et les établissements publics et qui s’élèvent à la bagatelle de 220 milliards de dirhams.

Pour Sa part, Akhbar Al Yom titre à sa Une : Fassi Fihri  attaque les sociétés de gestion déléguée dont le seul souci est l’appât du gain.

Bref, le courant semble bien passé avec ses détracteurs d’hier à qui  a  il démontré de quel bois il se chauffe en soufflant le chaud et le froid !

 
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