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Il fait l’actu : Mohamed Hassad

Interpellé mardi 6 mai par une question orale à la Chambre des conseillers sur le phénomène de la violence qui gangrène les universités marocaines et notamment après l’assassinat de l’étudiant islamiste Abderrahim El Hasnaoui, le ministre de l’intérieur, Mohamed Hassad a sifflé la fin de la récréation en annonçant une batterie de mesures prises conjointement par le ministère de l’Intérieur et celui de l’Enseignement, à travers une circulaire rappelant aux présidents des universités et aux directeurs des cités universitaires qu’ils sont tenus de « veiller à l’application rigoureuse des règlements internes relatifs à l’accès aux universités et aux cités et à l’organisation des activités parallèles qui doivent respecter « autrui’’ ainsi que l’enceinte universitaire ». Désormais les forces de sécurité ont le droit de pénétrer dans les enceintes universitaires sans autorisation préalable si elles disposent d’informations relatives à des menaces de troubles à l’ordre public au sein des temples en principe du savoir, d’échanges, du dialogue et de la tolérance. Pour Hassad, il n’est plus question que l’université marocaine se transforme en arène ou théâtre de violence à caractère idéologique. Pire encore, le ministre de l’intérieur a révélé que l’enceinte universitaire est même devenue un refuge et un « havre » pour des criminels de droit commun recherchés par la police citant le cas d’un délinquant recherché à Fès suite à une agression contre un policier, a été arrêté dans une université à Taza !. Après avoir fait la radioscopie de la violence dans les universités en raison du différend idéologique entre deux factions : Islamiste et de gauche, Hassad a anticipé les critiques éventuelles en soulignant que la présence des forces de sécurité ne vise pas la « militarisation » comme certains le crie déjà mais bien au contraire, garantir aux étudiantes et aux étudiants toutes les conditions pour se consacrer à leurs chères études. On ne peut que se rappeler la citation de Victor Hugo qui écrivait dans L’année terrible, à qui la faute ? : Le livre est ta richesse à toi !C’est le Savoir, le droit, la vérité, la vertu, le devoir, le progrès, la raison dissipant tout délire !

 
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